Deux évènements ont démontré, les 09 et 12 septembre 2017, la nouvelle stratégie de sape diligentée maladroitement par le régime algérien à l’endroit du Maroc.
Cette politique diplomatique algérienne montre, un temps soit peu, que le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine est mal digéré par les responsables algériens ainsi que par leurs affidés polisariens et qu’ils redoutent une répétition de cette victoire marocaine en Amérique Latine, notamment après le rétablissement des relations diplomatiques avec Cuba, un allié de la première heure du polisario.
Autre défaite algéro-polisarienne est celle enregistrée, le 12 septembre 2017, à Genève, lors de la 36ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme.
Une réunion au cours de laquelle l’Algérie, à cours d’arguments, a osé sottement une guerre par procuration, plutôt que de le faire à visage découvert, en utilisant certains pays, comme la Namibie, pour s’attaquer à l’intégrité territoriale du Maroc.
Pour le premier cas, il s’agit d’une usurpation de la fonction d’ambassadrice de la pseudo RASD par Khadijetou El Mokhtar, alias Jadiyetu El Mokhtar ; cette dernière n’ayant jamais reçu l’agrément des autorités péruviennes en qualité d’ambassadrice de la fantomatique RASD au Pérou, une entité créée de toutes pièces par le régime algérien sous le mandat du défunt président Houari Boumediene en complicité avec l’ancien régime libyen de Mouammar Kadhafi.
Aussi, les autorités péruviennes ont-elles interpellé cette fausse diplomate et l’ont formellement informé d’être venue à Lima dans le seul but de se livrer à des activités politiques contraires aux lois de l’immigration en vigueur au Pérou et l’ont accusée, de plus, d’usurpation du statut de représentante diplomatique et d’ingérence dans les affaires intérieures du Pérou.
Si la mercenaire polisarienne, toujours incarcérée à l’Aéroport de Lima, n’est pas poursuivie et condamnée par la justice locale, elle devrait être automatiquement refoulée vers son lieu de provenance, l’Espagne, dont elle détient la nationalité.
S’agissant du second cas, c’est la Namibie qui a été chargée par le régime algérien pour s’attaquer à l’intégrité territoriale du Maroc devant le Conseil des Droits de l’Homme (CDH).
En effet, le Maroc a rejeté les fausses pressions et le harcèlement de l’Algérie sur le Bureau du Haut Commissaire au sujet du Maroc, alors qu’elle aurait été mieux inspirée de se préoccuper de son bilan négatif dans ce domaine précis.
C’est bien en Algérie que des milliers de personnes ont disparu. C’est toujours dans ce pays que le déni du droit à l’autodétermination des populations kabyle et mozabite est criard. C’est, toujours encore, dans ce pays où le refus de recevoir le Rapporteur spécial sur la Torture, le Groupe de Travail sur les disparitions forcées et le Groupe de Travail sur la détention arbitraire ainsi que les ONG internationales des Droits de l’Homme est le plus frappant.
Au fait, s’il y a déficit en matière des Droits de l’Homme, c’est du côté algérien qu’il faut le chercher pour qu’il soit interpellé au sujet de ses vrais problèmes en l’espèce.
Quant aux violations commises par les milices du polisario dans les camps de Tindouf, placés sous la responsabilité de l’Algérie, il serait temps pour le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme d’inclure régulièrement ces questions dans ses futurs rapports au CDH.
De plus, le refus des autorités algériennes de recevoir le Rapporteur Spécial sur la torture, à l’opposé du Maroc, qui n’a rien à cacher sur ce registre, comme sur d’autres, son opposition à la visite du Groupe de Travail sur les disparitions forcées et le Groupe de Travail sur la détention arbitraire, sans compter le véto apposé à tout déplacement d’ONG internationales de défense des Droits de l’Homme sur son territoire sont autant d’éléments à charge visant les responsables algériens.
C’est pourquoi, Alger a lâché ses larbins pour se répandre en imprécations et verser des larmes de crocodiles sur la situation au Sahara qui, faut-il le préciser encore une fois, est de loin meilleure que celle prévalant en Algérie ou dans les camps de Tindouf, pour ne pas parler de la Namibie ou autres goulags dignes de l’époque stalino-léninienne !
Aussi, le Maroc a t’il dénoncé avec force, le 12 septembre 2017, les manoeuvres de l’Algérie concernant cette question, affirmant qu’elle a « perdu toute crédibilité au Conseil des Droits de l’Homme (CDH), comme elle l’a perdu en Afrique « .
Pour conclure, citons ce proverbe qui illustre parfaitement le cas de l’Algérie : si le chameau pouvait voir sa bosse, il en tomberait de honte !
Farid Mnebhi.
Quand l’Algérie s’emmêle les pinceaux face au Maroc
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