A travers Ses déplacements en Afrique, SM le Roi Mohammed VI montre qu’il y a une voie de développement possible pour les pays du Sud
(Président parlement ivoirien)
En multipliant ses déplacements dans plusieurs pays africains et en signant une multitude d’accords bilatéraux -plus de 500 accords- avec ces pays, SM le Roi Mohammed VI montre qu’il y a une voie de développement possible en dehors de l’aide publique des pays occidentaux en direction de ceux du sud, a souligné le président de l’assemblée nationale ivoirienne (Parlement), M. Guillaume Soro.
Dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion de la visite de travail et d’amitiés du Souverain en Côte d’Ivoire, M. Soro a affirmé que «depuis l’accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône, le tropisme africain du Royaume Chérifien est plus perceptible», rappelant que SM le Roi avait déclaré, en 2014 à Abidjan, que «l’Afrique n’étant plus colonisée, doit apprendre à faire confiance à l’Afrique».
M. Soro qui a mis en avant ‘’l’excellence’’, ‘’la profondeur’’ et ‘’l’exemplarité’’ des relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, qui dataient de 1962, a rappelé que Feu SM Hassan II, et Feu le président Félix Houphouët-Boigny ont scellé l’amitié entre les deux peuples et la fraternité entre les deux Etats .
Et de poursuivre que ‘’l’avènement au magistère suprême de SM le Roi Mohammed VI, fils de Feu Hassan II, ainsi que du Président Alassane Ouattara, fils spirituel de Feu Félix Houphouët-Boigny, a été un élément catalyseur dans le renforcement des relations entre nos deux Etats, sur les plans diplomatique, politique, économique, culturel entre autres’’.
Abordant la convergence de vue des deux pays en ce qui concerne plusieurs questions d’intérêt commun, notamment la lutte contre le terrorisme, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a noté que lors de son séjour au Maroc, il a abordé avec son homologue, le président de la Chambre des Représentants, ces questions cruciales.
Et de faire observer qu’ils ont convenu qu’il est très important de renforcer le poids institutionnels des Parlements dans la gestion des problématiques sociales, économiques et sécuritaires.
Dans le même sillage, il a tenu à indiquer que la question du terrorisme qui commence à prendre racine en Afrique subsaharienne, est une équation que ‘’nos Etats doivent résoudre, en s’imprégnant de l’expérience d’autres pays africains qui ont eu à faire face à ce genre de défis et qui en sont sortis victorieux’’.
«les enjeux de la sécurité transfrontalière face aux nouveaux types de menaces auxquels font face nos Etats, tels la piraterie maritime, le trafic d’armes, l’immigration massive et incontrôlée des jeunes africains vers l’Europe, la question de la sécurité alimentaire, le chômage des jeunes qui met en péril la stabilité de la majorité des pays subsahariens, sont autant de questions sur lesquels nous sommes en phase avec nos amis marocains’’, a-t-il fait savoir.
Face à la criminalité, la réponse ne peut et ne doit être uniquement sécuritaire, a souligné M. Soro, relevant qu’il faut apporter une réponse globale, qui tienne compte des enjeux de stabilité indispensable au développement des Etats, mais aussi des besoins des populations de plus en plus jeunes, de mieux en mieux éduquées et qui ont besoin d’avoir un horizon clair en termes d’emplois, de liberté et de progrès social , a-t-il dit.
Les prodigieux progrès socio-économiques accomplis par le Maroc en une décennie sont une source d’inspiration pour nous , a souligné à cet effet le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Au sujet du partenariat économique entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, M. Soro a rappelé qu’en 2014, les deux pays ont signé 26 accords de coopération bilatérale, qui ont induit une accélération des échanges bilatéraux, notant que ces accords touchent notamment aux secteurs de la pêche, la santé, les mines, l’éducation, les finances, l’immobilier, le tourisme, l’enseignement supérieur et l’industrie alimentaire.
Dans le même sillage, un forum économique ivoiro-marocain a été organisé en 2014. Et à cette occasion, 101 opérateurs économiques marocains et 450 ivoiriens se sont rencontrés pour organiser et promouvoir les opportunités d’investissement dans les deux pays.
Au cours du récent ‘’forum économique Investir en Côte d’Ivoire’’ (ICI 2014), le Maroc, avec 120 hommes et femmes d’affaires, a occupé la troisième position sur les 103 pays participants en termes de nombre d’opérateurs économiques, a-t-il relevé.
‘’D’une manière globale, les échanges commerciaux connaissent une courbe ascendante, même si nous pensons que le volume des échanges, eu égard à la qualité de nos relations, pourrait être plus important’’, a indiqué M. Soro.
S’agissant de la coopération entre le Maroc et la Côte d’Ivoire dans le domaine parlementaire, M. Soro s’est félicité de l’excellence des liens entre les deux institutions, notant que les deux parlements sont engagés dans une dynamique de rapprochement.
‘’Nous allons signer très bientôt une Convention de partenariat. Mais bien avant cela, notre Parlement a bénéficié d’une mission de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) du Maroc, en vue de définir un cursus de formation et de renforcement des capacités de nos cadres et de nos fonctionnaires parlementaires’’, a-t-il fait savoir.
Et de faire observer que pendant son séjour au Maroc, il a eu l’opportunité de mettre en place les conditions de la signature d’une Convention-cadre de coopération entre les deux parlements.
Il s’est réjoui également d’être ‘’le Premier président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire à être reçu en visite officielle au Maroc depuis les indépendances’’, en étant l’invité officiel du parlement marocain en novembre 2014.
Dans le même sillage, M. Soro, a relevé que le Royaume du Maroc a accédé également à la requête concernant l’équipement du jeune parlement ivoirien, à travers la remise d’un don d’une douzaine de véhicules neufs.
Et de conclure que l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire ne ménagera aucun effort en vue du raffermissement des liens de coopération et de partenariat entre les deux pays, conformément même à la volonté commune des deux chefs d’Etat, le président Alssane Ouattara et SM le Roi Mohammed VI.
Homme de paix, SM le Roi Mohammed VI est une fierté pour tout le Continent Africain (Président du Conseil Fédéral des Tijanis en Côte d’Ivoire)
Fervent défenseur des nobles valeurs et Homme de paix, SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, est une fierté pour tout le Continent africain, a souligné le président du Conseil Fédéral des Tijanis en Côte d’Ivoire, Cheikh Younouss Touré.
SM le Roi Mohammed VI, de par Ses illustres œuvres pour la paix et la stabilité non seulement en Afrique mais à travers le monde, est un leader «sage’’ et «clairvoyant’’, qui joue un rôle de taille dans la promotion de l’islam tolérant et du juste milieu, tel qu’inspiré du rite malikite et du dogme Achaârite, tout en oeuvrant à travers Ses nobles actes, en faveur de la promotion des valeurs de paix, de stabilité, de coexistence pacifique et de compréhension mutuelle, a confié à la MAP, Cheikh Touré.
Cette clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI a permis au Royaume de jouir d’une véritable stabilité sur tous les plans, notamment politique, social, et économique, a-t-il dit, mettant en avant les efforts inlassables entrepris par le Souverain en vue de la promotion de la paix en Afrique, en particulier à un moment où le continent se trouve déchiré par des crises récurrentes et en proie à la montée de l’extrémisme religieux et du terrorisme.
«Nous considérons que SM le Roi est un leader et un +Messager+ engagé pour l’instauration de la paix, et la compréhension en Afrique», a poursuivi Cheikh Touré, soulignant l’intérêt tout particulier que le Souverain ne cesse d’accorder à l’organisation de conférences et de rencontres religieuses, à l’instar des causeries religieuses du mois sacré de Ramadan, et à la promotion du champs religieux.
Dans le même sillage, le président du Conseil fédéral des Tijanis a loué l’initiative royale, dans le cadre de la solidarité agissante en faveur des pays africains, de prendre en charge la formation au Maroc, d’imams africains, notamment ivoiriens, dont le nombre s’élève à quelque 90.
Tout en mettant en avant les œuvres humanitaires entreprises par SM le Roi Mohammed VI, il a imploré le Tout Puissant d’aider le Souverain et de L’assister dans Sa noble entreprise pour le bien de l’humanité et pour la promotion des valeurs nobles de l’islam. «Nous tous, particuliers et Etat, nous adhérons aux initiatives du Souverain et nous encourageons Ses démarches pour la stabilité, la paix, l’harmonie et la compréhension en Afrique’’, a-t-il ajouté.
Evoquant les multiples visites effectuées par SM le Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire, Cheikh Touré s’est dit très honoré par ces déplacements royaux, dont les fruits commencent nettement à se faire sentir en Afrique et en Côte d’Ivoire tout particulièrement.
Et d’ajouter que les relations entre le Maroc et la Côte d’Ivoire, sont ‘’parfaites’’ sur les plans économique, politique et humanitaire, faisant observer que ces deux pays peuvent se targuer d’être deux partenaires «exemplaires’’.
Au sujet de l’apport des visites successives de SM le Roi Mohammed VI en Côte d’Ivoire, Cheikh Touré, a relevé que ‘’nous avons eu beaucoup de bénéfices à tirer de ces déplacements, en ce sens qu’ils ont favorisé le rapprochement entre nous’’.
Abordant les objectifs du Conseil Fédéral des Tijanis en Côte d’Ivoire, il a fait savoir que la mise en place de cette structure est intervenue en application de conseils de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, tels que contenus dans les différentes recommandations ayant sanctionnées plusieurs rencontres religieuses au Maroc, appelant à l’unification et au rassemblement de des adeptes de la Tariqa Tidjaniya.
«Ainsi, a-t-il poursuivi, le grand cadeau que nous pourrons offrir à SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, c’est ce Conseil Fédéral des Tijanis en Côte d’Ivoire’’, a-t-il dit, faisant part de l’ambition des Tidjanis de Côte d’Ivoire de créer une université qui portera le nom de «SM le Roi Mohammed VI».
Même son de cloche chez Cheikh Abdoulaziz Sarba, président du forum des Zaouiya, qui a tenu à louer le rôle que le Souverain ne cesse de jouer pour la promotion de l’islam tolérant, ainsi que la Haute Sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les adeptes et les membres de la confrérie Tidjane.
Cheikh Sarba a, par la même occasion, donné un aperçu historique sur la Tariqa Tidjaniya au Maroc, faisant observer que le Royaume qui avait le privilège d’accueillir Sidi Ahmed Tidjane ainsi que plusieurs prédicateurs, oulémas et théologiens de la Tariqa, a su préserver et promouvoir avec détermination et dévouement, un legs des plus riches.
Dans la foulée, il a mis en avant le rôle remarquable joué par le Royaume dans la promotion et la prolifération du rite malikite et du dogme Achâarite, notant que moult chercheurs et Oulémas ivoiriens et ouest- africains se sont référés dans leurs recherches, aux ouvrages réalisés au Maroc.
Sur un autre registre, il a fait état de l’existence de 4000 Zaouiya (confréries) en Côte d’Ivoire, soulignant que la mise en place du Conseil Fédéral des Tijanis répond au souci d’unifier les rangs de façon à pouvoir accompagner SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine dans Son illustre œuvre, de la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde.
«Avec cette union, nous serons en mesure de promouvoir des idées novatrices et édifiantes, à même de permettre d’instaurer la paix partout’’, a-t-il estimé, réitérant l’attachement indéfectible des membres de la confrérie Tidjane de Côte d’Ivoire à SM le Roi Mohammed VI, descendant du prophète.
Créée le 29 avril dernier, le Conseil Fédéral des Tijanis en Côte d’Ivoire, se fixe pour objectifs, entre autres, de propager l’enseignement de l’islam, favoriser la création d’écoles confessionnelles à travers la Tariqa, valoriser et reprendre les enseignements de l’Islam à travers ladite Tariqa. Il vise également à renforcer l’union et l’entraide entre les adeptes de la Tariqa et permettre aux Cheikhs et Mourides de se connaitre.
Le conseil vise aussi à promouvoir la prise en charge de l’aspect spirituel et moral de l’individu afin de lui donner une dimension plus complète (temporelle et spirituelle), favoriser la Ziyara (visite) sur les sites de la Tidjaniya et permettre l’organisation du pèlerinage et de la Oumra.
Sur le plan structurel, le Conseil comprend une assemblée général, un Conseil des Cheikhs, un secrétariat général, un commissariat au compte et des commissions techniques.
