Le Royaume du Maroc décide une “réduction significative” d’une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la MINURSO

Rabat, 15 mars 2016 MAP)- Suite aux déclarations “inacceptables” du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et à ses agissements ‘“‘inadmissibles”” durant sa récente visite dans la région, le Gouvernement du Royaume du Maroc a décidé “les mesures immédiates” suivantes, à savoir “une réduction significative, dans les jours qui viennent, d’une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la MINURSO, l’annulation de la contribution volontaire qu’accorde le Maroc au fonctionnement de la MINURSO et l’examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les Opérations de Maintien de la Paix”.

“Le Royaume du Maroc se réserve le droit légitime de recourir à d’autres mesures, qu’il pourrait être amené à prendre, pour défendre, dans le strict respect de la Charte des Nations Unies, ses intérêts supérieurs, sa souveraineté et son intégrité territoriale”, souligne, le 15 mars, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.

De même, poursuit-on, “le recours au référendum évoqué pour résoudre ce différend régional a été balayé par l’histoire et écarté par le Conseil de Sécurité. Le document rappelle, à ce sujet, que depuis 2004, “le Conseil plaide exclusivement pour la recherche d’une solution politique négociée, sur la base ±du réalisme et de l’esprit de compromis+”.

“Les tentatives inacceptables de travestir le statut de la zone à l’est du dispositif de défense, ainsi que le traitement sélectif et l’attitude complaisante à l’égard de la situation humanitaire dans les camps de Tindouf ont été également évoquées”, indique le communiqué, ajoutant que M. Mezouar a réitéré, lors de cette réunion, “l’urgence pour le Secrétaire Général de ne pas verser dans les tentatives dévoilées et visant à s’attaquer à l’initiative marocaine d’autonomie qui garde toute sa prééminence dans les résolutions du conseil de sécurité”.

“II lui a été demandé de clarifier publiquement ses positions poux restaurer un climat de confiance et de respect mutuel”, précise la même source.

“Or, au lieu de respecta les engagements exprimés lors de cette réunion, le communiqué publié par le secrétariat général rajoute à l’offense initiale, un nouvel outrage au peuple marocain qui n’avait fait qu’exprimer spontanément son rejet face à tant de dérapages et d’irresponsabilités”, déplore le communiqué du MAEC.

“Le Royaume du Maroc s’indigne de voir le Secrétaire Général contester le droit légitime et démocratique d’un peuple et de ses forces vives, à exprimer librement ses opinions et ses réactions”, souligne la même source, en s’interrogeant “en quoi l’exercice d’un droit individuel et collectif consacré par la Constitution marocaine constituerait-il une offense à la personne du secrétaire général, surtout lorsqu’il s’agit d’une réaction fondée à des propos et des actes qui touchent profondément chaque citoyen marocain du nord au sud ?“.

Le communiqué s’est également interrogé “Comment peut-on à ce niveau (le responsabilité réduire l’Organisation des Nations Unies à l’affect personnel du secrétaire général ?“, en soulignant que face à cette “dérive dangereuse”, le Gouvernement du Royaume du Maroc à décidé les mesures immédiates suivantes, à savoir “une réduction significative, dans les jours qui viennent, d’une grande partie de la composante civile et plus particulièrement le segment politique de la MINURSO, l’annulation de la contribution volontaire qu’accorde le Marne au fonctionnement de la MINURSO et l’examen des modalités de retrait des contingents marocains engagés dans les Opérations de Maintien de la Paix”.(MAP)

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