SM le Roi adresse un message aux participants au Forum Crans Montana de Dakhla

Dakhla, 18 mars 2016 (MAP) – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé un message aux participants au Forum Crans Montana (FCM), qui s’est ouvert vendredi à Dakhla, sous le thème «l’Afrique et la coopération Sud-Sud : Une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable».

Voici le texte intégral de ce message dont lecture a été donnée par le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Khattat: «Louange à Dieu ,. Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons. Excellences, Mesdames et Messieurs,

C’est avec un plaisir renouvelé que Nous Nous adressons, aujourd’hui, aux participants à la session annuelle du Forum Crans-Montana, qui se tient pour la seconde fois consécutive à Dakhla, dans cette région de Dakhla-Oued Ed-Dahab, qui Nous est si chère.
Cette édition, consacrée à l’amélioration de la gouvernance pour un développement durable, poursuit le débat fort utile entamé, ici même, l’année dernière, débat que Nous souhaitons voir s’approfondir, à la faveur de concertations, d’échanges et de mise en commun des savoirs et des volontés constructives.

La présence aujourd’hui, à Dakhla, de plus de 500 hautes personnalités étrangères dont de nombreux responsables gouvernementaux et d’organisations internationales – venus de plus d’une centaine de pays -, illustre l’attachement de tous à cet événement et à son thème mobilisateur, au service de l’Afrique.

Grâce à vos efforts conjugués, cet important rendez-vous international contribue à faire prendre conscience au monde entier que l’avenir ne se fera pas sans une Afrique debout, cohérente et solidaire. Mesdames et Messieurs,

Après des décennies durant lesquelles notre Continent a enduré les blessures d’un partage du monde imposé par la colonisation et subi les effets collatéraux de conflits idéologiques auxquels il était étranger, il est temps que l’Afrique reprenne ses droits sur l’Histoire et la Géographie : une Histoire riche des peuples africains unis par des siècles d’échanges et de liens variés, et une Géographie qui plaide pour des ensembles sous-régionaux intégrés et complémentaires.

L’Afrique doit, désormais, s’assumer en tant que partenaire central de la coopération internationale et non pas comme simple objet de cette coopération ou enjeu pour les autres acteurs. De même, l’Afrique ne doit pas être regardée en tant que source de fragilités, mais bel et bien comme un acteur majeur du progrès.

La coopération Sud-Sud n’est plus un slogan creux ou une composante connexe des politiques de développement, réduite à une simple assistance technique. Elle répond, désormais, à une vision stratégique homogène, au service du développement des Etats et des besoins des populations. Elle devient intégrée et articulée autour des potentialités et du savoir-faire de chacun.

Le Maroc a fait justement de la coopération Sud-Sud un axe fondamental de sa politique étrangère et une ligne de conduite centrale de son action internationale.

A ce titre, il s’emploie tant individuellement, qu’en collaboration avec les pays frères et partenaires-, à réaliser des programmes concrets dans des domaines ciblés, visant des résultats mesurables en terme de croissance et de bien-être des populations du Sud dans le domaine économique, mais aussi dans les domaines social, culturel, environnemental et religieux.

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