Les 12 et 13 novembre 2016, les leaders du secteur climatique ont tenu leurs assises avec les plus grands financiers multilatéraux de l’action climatique dans le monde, notamment la Banque Européenne d’Investissement (BEI), le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Ces multiples réunions ont pour objectifs de proposer des moyens novateurs et efficaces pour le financement et la mise en oeuvre de projets viables et en parfaite adéquation avec la protection climatique.
Ce Sommet Mondial sur l’Action pour le Financement Climatique (GCFA) qui se tient à Marrakech, auquel participent de nombreux investisseurs et entreprises, se devra d’explorer et de collaborer sur les opportunités mondiales d’investissement climatique. Cet évènement phare, qu’est le (GCFA), est en parfaite phase avec la COP22 qui se tient à Marrakech du 07 au 18 novembre 2016.
Pour rappel, en 2009, les pays développés s’étaient engagés à mobiliser, d’ici à 2020, quelque 100 milliards USD par an pour le financement climatique ; un engagement confirmé à Paris lors de la COP21 et porté jusqu’en 2025.
Or, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) estime que la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre à un niveau qui permettrait de rester en dessous de 2 degrés, sans parler de la plus sûre 1,5 degrés, nécessite, pour nombre de pays vulnérables, des investissements de l’ordre de 13 000 milliards de dollars jusqu’en 2030 ; des investissements qui leur offriront de multiples avantages pour la santé, l’économie et le développement de sources d’énergie propres.
Le défi de ce Sommet Mondial sur l’Action pour le Financement Climatique (GCFA) est donc de remédier au déséquilibre historique entre les financements d’adaptation et d’atténuation et de développer les paramètres d’engagement de toutes les parties prenantes – en développement, développées, publiques et privées – vers l’opérationnalisation de l’Accord de Paris.
Pour la réalisation de tous ces objectifs, -le GCFA compte lancer de grands programmes, notamment :
– le fond d’investissement pour l’adaptation: MICA (500 million USD),
– le fond d’investissement pour le transfert de technologie: CTTF (150 million USD)
– l’initiative globale pour le capacity building WEF YGL Climate Skills.
De plus, des projets concrets utilisant des modèles économiques innovants d’adaptation et d’atténuation seront présentés par des entrepreneurs sociaux.
Ce signal fort démontre que l’agenda de l’action est aujourd’hui une réalité et que les acteurs de la société civile s’engagent pleinement en faveur d’e l’investissement pour le climat.
Farid Mnebhi.
COP22-Marrakech : Sommet Mondial sur l’Action pour le Financement Climatique
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