L’Iran chef d’orchestre d’une tentative d’attentat terroriste à Villepinte (Seine-Saint-Denis), près de Paris, et d’une opération d’infiltration terroriste au Maroc ?

Le Parquet Fédéral belge a publié, le 02 juillet 2018, un communiqué selon lequel un couple belge d’origine iranienne (Amir S., 38 ans, et son épouse Nasimeh N., 33 ans) a été arrêté, le 30 juin 2018, à Bruxelles en possession d’explosifs, saisis dans leur voiture : environ 500 grammes de Tripéroxyde de Triacétone, Peroxyde d’Acétone (TATP) et d’un mécanisme de mise à feu.
L’objectif de ces terroristes était une conférence organisée, le 30 juin 2018, à Villepinte, près de Paris, par les Moudjahidines du Peuple Iranien à laquelle ont assisté près de 25 000 personnes dont deux personnalités proches du Président américain, Donald Trump, l’ancien Président du Congrès, Newt Gingrich, et l’ancien Maire de New York, Rudy Giuliani.
Selon le parquet belge, l’enquête a conduit au placement en garde vue de trois personnes en France dont deux d’entre elles ont été remises en liberté, et à l’interpellation en Allemagne d’un diplomate iranien basé en Autriche, contact du couple.
Cette tentative d’attentat terroriste a pu être déjoué grâce à une collaboration entre la Sûreté de l’Etat belge et les autorités judiciaires françaises et allemandes.

De leur côté, les services de sécurité marocains ont pu mettre à nu récemment des liens très étroits entre le régime iranien, le Polisario et le mouvement chiite libanais, le Hezbollah, allié de l’Iran, contre les intérêts suprême du Royaume du Maroc.
De plus, des experts militaires iraniens entraineraient et armeraient les membres du Polisario en Algérie afin d’ouvrir, semble-t-il, un nouveau front dans sa guerre contre l’Occident.
Ces manoeuvres qui seraient conduites par les unités militaires iraniennes de la brigade Al Qods interviennent après le chaos semé par Téhéran au Moyen-Orient, en attisant les conflits en Syrie, au Liban et en Irak.
Ainsi donc, le Hezbollah libanais, et derrière lui le régime de Téhéran, voulant étendre leur influence, auraient trouvé dans le Polisario un vecteur parfait de pénétration.
D’ailleurs,  des miliciens polisariens s’entraineraient à la guerre des tunnels, sous la supervision d’experts militaires du Hezbollah.
Ces mêmes experts du Hezbollah auraient formé des membres du Polisario au creusement et à la préservation des tunnels dans la zone tampon d’El Guergarat, à l’Ouest du dispositif de défense marocain, et .seraient soumis à des entraînements continus dans des tunnels creusés sous le dispositif de défense marocain, en prévision de la reprise des hostilités contre le Maroc.
Or ce transfert de technique de guérilla n’aurait jamais pu se faire sans la bénédiction et l’assistance militaire de l’Etat-Major de l’armée algérienne, à la tête duquel se trouve le général de corps d’armée, Gaid Salah, dont l’hostilité anti-marocaine n’est plus à démontrer.
N’aurai-t’il pas lui-même supervisé cette opération et ordonné l’élargissement même du réseau de tunnels, de manière à en transformer certains en dépôts pour le stockage d’armes et de munitions, en prévision de la reprise des hostilités contre le Maroc.
Il ressortirait de ces deux affaires que l’engagement de l’Iran pour la déstabilisation de la paix internationale se tendrait de plus en plus vers l’opérationnel du fait qu’il serait porteur d’un méga projet déstabilisateur à vocation mondiale, en sus de son projet d’expansion du chiisme.
(…)
Au final le Polisario et le Hezbollah libanais se seraient entendus pour déstabiliser le Maroc, avec la bénédiction de l’Iran et la complicité potentielle de l’Algérie.(…)
Farid Mnebhi.

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