Las Palmas, le 26 janvier 2019 (MAP)
Il s’agit du 5ème livre sur le Sahara marocain de l’auteur après “Le Sahara comme méta-récit”, “Le Sahara, perspective de révision”, “Le Sahara, changement de paradigme” et “le Sahara, le déclin du totalitarisme”.
Le nouveau livre de M. Lizundia a été présenté devant une pléiade d’universitaires, de journalistes et de chercheurs par le professeur universitaire canarien spécialiste du Maghreb, Rafael Esparza Machin, et le journaliste du quotidien local La Provincia, Manuel Vidal Garrido, tous les deux des fins connaisseurs du conflit artificiel autour du Sahara marocain et de la réalité sur le terrain.
Dans ce nouveau livre, l’auteur espagnol part d’une approche différente à celle qu’il a suivie dans ses précédents ouvrages, étant donné qu’il s’agit du résultat d’une série de réflexions consécutives à un séjour dans les provinces du sud pour participer à un colloque aux côtés d’une jeune politologue colombienne et d’un ancien diplomate marocain et des rencontres avec des responsables et des élus locaux.
Sur place, il découvre une réalité totalement différente de ce que les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume et les médias acquis aux thèses séparatistes cherchent à véhiculer de par le monde sur ce conflit artificiel et la situation dans les provinces sahariennes marocaines.
L’auteur fait contraster, dans ce nouveau travail, quatre réalités totalement différentes: d’un côté l’Algérie et les camps de Tindouf et de l’autre le Maroc et le Sahara, une réalité totalitaire traditionnelle de l’autre côté, face à une réalité démocratique et moderne incarnée dans le Royaume et qui se reflète dans tous les aspects de la vie quotidienne dans les provinces du sud.
“Je n’ai pas relevé une division quelconque au sein de la société à Laâyoune”, a fait remarquer M. Lizundia, qui exerce en tant qu’avocat aux Canaries et collabore en tant qu’éditorialiste avec plusieurs médias locaux, précisant que les circonstances et le contexte dans lequel le mouvement séparatiste du polisario a vu le jour (guerre froide, marxisme …) n’existent plus et que le temps a vidé le conflit de tout sens.
Selon lui, il n’y a pas d’autre solution au différend artificiel autour du Sahara marocain en dehors du plan d’autonomie présenté par le Maroc pour permettre aux populations locales de gérer, par elles mêmes, leurs affaires locales, notant que les populations séquestrées dans les camps de Tindouf “sont désespérées” face à un conflit qui n’a que trop duré.
Ces populations sont prises en otage par le polisario, un appareil totalitaire qui cherche à “les coloniser idéologiquement et émotionnellement”, affirme-t-il lors de la présentation du livre, soulignant que le mouvement séparatiste prétend gagner des sympathisants à travers le monde par le mensonge et la victimisation et en véhiculant une image négative sur le Maroc et la situation dans le Sahara marocain.
Les “amis” du polisario ne parviennent pas à changer de rhétorique et résistent à abandonner une histoire ancienne dépassée par les événements, estime l’auteur.
L’écrivain espagnol était accompagné, lors de son périple à travers les provinces du Sud, par la jeune politologue colombienne, Clara Riveros, et l’ancien diplomate marocain, Jamal Mechbal. Le voyage leur a permis de se rendre notamment à Laâyoune, Dakhla et Smara et de constater in-situ la réalité dans les provinces du sud.
M. Lizundia évoque dans ce livre de 140 page, paru chez la maison d’édition “Alhulia”, les progrès que connaissent les différentes villes du Sahara marocain, le potentiel de développement que recèlent les provinces du sud, la situation de la femme, les importants apports de la Constitution marocaine en tant que garante des droits de tous les Marocains, ainsi que la régionalisation avancée et le projet d’autonomie.