visioconférence sous le thème : « Promotion et protection des droits de l’enfant dans les zones en conflits – Situation des enfants soldats » -(Communiqué final)-

(Traduction non officielle de l’Anglais vers le français)

Genève, le 15 juin 2022

Dans le cadre de la 50e session du Conseil des droits de l’homme, une réunion et un débat ont eu lieu à l’Hôtel Montrbrillant-Cornavin, à Genève, le 14 juin 2022, sur la promotion et la protection des droits de l’enfant dans les zones de conflit : situation des enfants soldats.

Organisée conjointement et à l’initiative de la «Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme» (RADDHO) et de la «Commission Indépendante du Réseau pour les droits de l’homme en Afrique du Nord» (CIDHN), cette rencontre a réuni environ 40 participants, en présentiel et en ligne, dont des membres d’organisations de la société civile, des journalistes, des experts, des militants des droits de l’homme, des chercheurs et des diplomates. 

Les panélistes et les participants ont constaté le recul de la promotion et de la protection des droits de l’enfant dans les zones de conflit, d’une part, et d’autre part, ils ont mis en exergue les causes profondes du recrutement et de la conscription forcée des enfants dans les conflits en Afrique et en Asie; à savoir dans la région du Sahel, à l’est de la République démocratique du Congo, en République centrafricaine, au Mali, en Somalie, en Afghanistan (Baloutchistan), en Syrie, en Irak, au Yémen et en Ukraine.

Les participants ont tout particulièrement attiré l’attention sur les conséquences négatives des «madrasas» sur l’endoctrinement des enfants, en violation de leur droit à l’éducation, aussi bien en Afghanistan qu’au Pakistan ou dans les camps de Tindouf.

Les participants ont aussi souligné la persistance, en dépit de l’adoption de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, de graves violations des droits de l’enfant incluant le meurtre, le recrutement forcé en tant que soldats, la mutilation ou le refus d’accès à l’assistance humanitaire.

La réunion a souligné l’importance de la promotion des bonnes pratiques en matière de protection et de réinsertion des enfants soldats.

Face au défi de la protection des droits des enfants, les participants ont appelé à l’adoption d’une stratégie préventive par le suivi, l’éducation et la protection des écoles pendant les conflits armés. Ils ont également appelé à la vulgarisation, par le biais d’une campagne de sensibilisation, de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant et à la mise en œuvre effective du Protocole facultatif sur l’implication des enfants dans les conflits armés et la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants.

les participants ont demandé le renforcement des mécanismes de suivi. Ils ont encouragé le développement de réseaux d’organisations de la société civile dans le domaine de défense de la cause des enfants.

Il a été décidé de présenter une communication écrite à la 51e session du Conseil des droits de l’homme, en vue de sensibiliser les ?tats-membres à intégrer la question de la protection des enfants dans les débats du Conseil.

Compte tenu des lacunes dans les politiques publiques concernant la protection des droits des enfants, la réunion a décidé d’organiser un groupe de coalition d’organisations de la société civile en vue de soutenir une initiative concernant l’adoption, par l’Assemblée générale des Nations Unies, d’une décennie internationale de lutte contre les abus et l’utilisation des enfants dans les conflits armés.

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