Moins de 24 heures après la décision américaine d’imposer à l’Algérie une taxe douanière de 30%, voilà l’Union européenne qui classe officiellement ce pays parmi les juridictions à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Selon un communiqué de l’UE, ce classement est fondé sur « des critères spécifiques et une méthodologie bien définie, en intégrant les informations recueillies par l’intermédiaire du Groupe d’action financière (GAFI), les dialogues bilatéraux et les visites sur place dans les juridictions en question ».

Cette inscription qui « impose des obligations de vigilance renforcée aux institutions financières européennes » tombe on ne peut plus mal pour ce pays, en mal de crédibilité, dont l’isolement international va en s’amplifiant, et ce, en se mettant maintenant à dos deux géants de l’économie occidentales : l’UE et les USA . Ces derniers (les USA) dénonçant un déficit commercial « insoutenable » ainsi que des pratiques jugées contraires à sa sécurité économique et menaçant d’ajouter, à la taxe douanière de 30%, tout pourcentage émanant d’éventuelles mesures de rétorsion de la part d’Alger.

La Rédaction.