AFRIQUE / MALI / DEMISSION DE MODIBO DIARRA

Les condamnations de la démission forcée du Premier ministre malien fusent de partout

Le Conseil de sécurité des Nations unies, la Communauté économique des ?tats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les ?tats-Unis, la France et le Maroc ont vivement condamné le 11 décembre 2012 la démission forcée du premier ministre malien Cheick Modibo Diarra.

Dans le cadre des efforts consentis par le Royaume du Maroc pour trouver une solution juste et pacifique à la crise au Mali, le pays dénonce les événements récents survenus au Mali, à travers la démission forcée du premier ministre malien, «qui ne seront pas de nature à contribuer à la résolution de cette crise, dont les ramifications incarnent une menace régionale plus qu’inquiétante».

D’un point de vue marocain, cette démission masquée, qui fait preuve une fois encore, de la persistance au pouvoir, des putchistes du 22 Mars, sous la conduite du capitaine Haya Amadou Sanogo, interpelle sur la problématique de l’ingérence des militaires dans la gestion des affaires publiques en Afrique, ce qui entrave le bon déroulement des processus démocratiques dans ce continent.

Quant à l’ONU, son secrétaire général a lancé un nouvel appel « à la fin de l’ingérence des militaires dans la politique ».

De son côté, la porte-parole du département d’?tat américain, Victoria Nuland, a dénoncé un « recul » pour la transition démocratique.

La CEDEAO, qui condamne aussi les agissements des militaires, réclame la mise en place d’un gouvernement représentatif et inclusif. Des élections démocratiques sont plus que jamais nécessaires pour sortir cet espace stratégique africain de la crise.

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