Des marocains, mais aussi des musulmans de Cholet (ville française près de Nantes), ont décidé de préparer, le 17 avril 2020, via la Mosquée Arrahma et l’Association Palmier, le repas que prennent tous les marocains en faveur tous ces professionnels qui se trouvent en première ligne face à la propagation du Coronavirus (COVID-19), à savoir le couscous.
Ces plats de couscous, distribués gratuitement au personnel soignant, ambulanciers, pompiers, policiers et travailleurs d’entretien ou salariés à la caisse des magasins, sont la démonstration flagrante de cette frange de la population française méprisée de sa solidarité entière envers le peuple français quelque soit son origine ou sa religion.
A noter, que ce n’est pas la première action de solidarité organisée durant le confinement, puisque le 11 avril 2020, la Mosquée de Nantes et le Centre Culturel Le Palmier, après avoir lancé une collecte alimentaire à destination des plus démunis, musulmans ou non, a distribué près de 300 colis de nourriture devant la Mosquée et ce, grâce à une cagnotte mise en ligne.
Plus de 500 repas ont été, en outre, préparés et leur distribution s’est faite devant la Mosquée Arrahma, comme indiquée par la Secrétaire de l’Association Palmier, Chaïma Khachani, et présidée par Tarik Hajjaj.
Des paniers alimentaires comprenant un kilo de farine, de l’huile, du sucre, du beurre, du café, des carottes, des pommes de terre, du lait, de la confiture, du fromage, des yaourt, pas de quoi faire un festin mais suffisamment pour tenir une semaine ont été également distribués. Une première en France !
Ce beau geste des marocains de la ville deCholet est la démonstration parfaite de leur totale solidarité aux personnels soignant alors qu’en France on n’arrête pas de parler en mal des marocains, des tunisiens, des algériens et d’autres africains, arabes ou juifs.
Mieux, aucune presse écrite ou télévisuelle n’a daigné parler de ces couscous fait maison et distribués gratuitement pour le personnel soignant, alors que la gastronomie est un art de vivre qui se transmet en ces grands moments de notre humanité.
Ce qui fait dire à de nombreux français de souche, qu’ils auraient préféré être infirmier pour qu’ils puissent goûter à ce couscous marocain fait maison et à la main s’il vous plaît, alors qu’ils ne connaissent que le couscous « Garbit ».
Sur ce, nous ne pouvons que dire un grand merci à tous les Choletais(es), marocains ou d’origine marocaine, pour ce bel exemple de solidarité et aux dirigeants, aux politiques ou aux industriels français d’aller claironner leur chanson dans leur gourbis du moment qu’ils s’abstiennent de chanter La Marseillaise ou l’Internationale.
Farid Mnebhi