Après sa condamnation « ferme » et tapageuse de « l’agression » israélienne contre son allié l’Iran et avant d’être réduite à déplorer, presque timidement tout en faisant part sagement de son inquiétude, les bombardements américains des sites nucléaires iraniens, l’Algérie s’est livrée une fois de plus à son sport favori : Calomnier son voisin de l’ouest; le Maroc par la propagation de « fake news ».

Et c’est ainsi que, faisant feu de tout bois, certains médias algériens mêlent le Maroc à toutes les sauces, allant de l’implication de marocains dans l’opération d’intoxication menée par le Mossad, ayant ciblée 400 hauts dignitaires du régime des mollahs, sur le sol iranien, jusqu’à la participation des avions de combat marocains à la première vague de bombardement de Tsahal sur l’Iran.

Et pour souligner l’étroite intimité dans laquelle vivent Israël et le Maroc, il faut bien une cerise sur le gâteau ‘’pour empoisonner‘’ définitivement la réputation du Makhzen. Et ce sont trois cerises plutôt qu’une : Certains as de la bêtise ont rafistolé une correspondance supposée émaner du Bureau de liaison du Maroc à Tel Aviv, portant la mention ‘’SECRET’’ et supposée informer le Directeur des affaires consulaires et sociales, du Ministère des affaires étrangères marocain, du décès de deux officiers et des blessures graves d’un troisième, les trois officiers ayant été en formation dans la base militaire de Miron ciblée par des tirs de missiles iraniens.

Outre l’entête de la correspondance ainsi que le style y aillant été employé, qui n’ont rien ni de diplomatique ni d’administratif, il semble que, lorsqu’il s’agit de militaires en stage à l’étranger, ce sont seules les autorités militaires qui sont informées. Et l’information se fait directement par les autorités militaires du pays d’accueil au celles du pays d’origine; Ce serait du moins la règle au Maroc. A moins que dans « l’Autre Monde » des fabulateurs les choses se fassent autrement.

Et dans cet « Autre Monde », On affiche haut et fort son soutien à l’Iran tout en permettant discrètement à l’armada aérienne qui accompagne les B2, ayant bombardé les trois sites nucléaires iraniens, de survoler son espace aérien ; Ce qui fut divulgué publiquement par le Pentagone le 22 juin 2025.

Mbarek El Azzaoui.