Après l’exécution extra-judiciaire de deux sahraouis (dans les camps de Tindouf par les forces de sécurité algériennes dans un site minier près du « camp de Dakhla » à Tindouf en Algérie, en octobre 2020; exécution rapportée par les titulaires de mandat au titre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU), voilà que de nouveaux tirs meurtriers de l’Armée algérienne contre d’autres sahraouis sont signalés dans la même région ces derniers temps.
En effet, selon Libération (?dition du 28 novembre 2021), les forces sécuritaires algériennes avaient déjà abattu Lekbir et Mohamed Fadel, deux présumés trafiquant de carburant, à 130 km au sud-est de Raboni il y a environ une semaine auparavant.
Le 26 novembre dernier, l’armée algérienne récidiva en prenant comme cible un groupe de jeunes orpailleurs. Son tir sans sommation se solda par la mort du nommé Aabidat Oueld Bellal et blessa le nommé Falli Oueld Berka .
Il est à souligner que , selon le journal Libération, « Dans les camps de Tindouf où les tensions étaient déjà très vives, alimentées par des pénuries de toutes sortes, les populations séquestrées ont mené des mouvements de protestation pour demander aux pseudo-dirigeants du Polisario d’assurer leur sécurité ou de leur permettre de quitter le désert algérien où elles sont emprisonnées, représentant ainsi des cibles faciles pour les éléments de l’armée algérienne. Selon des sources des camps de Tindouf, ces populations commencent à soupçonner les militaires algériens de vouloir les exterminer. Toutefois, une chose est sûre : le régime algérien a créé les pantins du polisario dans l’unique but de nuire au Maroc ».