La Croatie et la Moldavie apportent leur soutien au plan d’autonomie Marocain visant à régler la question du Sahara

La République de Croatie vient d’apporter, ce mercredi 16 avril 2025, son appui au plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, le considérant comme “une bonne base pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies” et pouvant définitivement régler le différend régional autour du Sahara Marocain.
Cette position a été exprimée par le ministre croate des Affaires étrangères et européennes, Gordan Grlic-Radman, dans une Déclaration conjointe adoptée suite à des entretiens, dans la capitale croate, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
A l’issue de leurs entretiens, M. Gordan Grlic-Radman et M. Nasser Bourita ont convenu de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et réaffirmé leur soutien à la résolution 2756 (2024) du Conseil de sécurité, qui a souligné le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’un accord réaliste, pragmatique et durable et d’une solution politique basée sur le compromis.
Appui de la Moldavie au plan d’autonomie Marocain
De son côté, la Moldavie a apporté, le 15 avril courant, à Chisinau, son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc et aux efforts sincères que celui-ci déploie pour régler définitivement le différend régional autour du Sahara Marocain, le considérant comme « la base la plus sérieuse et crédible » pour le règlement de ce différend artificiel qui perdure depuis presque un demi siècle dans la région maghrébine.
la position moldave fut exprimée dans une déclaration conjointe faite à l’issue d’entretiens entre le ministre et des Affaires étrangères de la République de Moldavie, Mihai Pop?oi, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en visite de travail à Chisinau. Lors de cet entretien les deux ministres ont convenu de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et réaffirmé leur soutien à la résolution 2756 (2024) du Conseil de sécurité, qui a souligné le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’un accord réaliste, pragmatique et durable et d’une solution politique basée sur le compromis.
Par ailleurs, les deux ministres ont réaffirmé, dans la déclaration conjointe le soutien de leurs pays à la MINURSO ainsi qu’à l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies, saluant les efforts qu’il déploie pour faire aboutir le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et des principes et objectifs de la Charte des Nations Unies.
Source : Rédaction et MAP