MAROC / ECONOMIE / INFRASTRUCTURES PORTUAIRES

Les infrastructures portuaires au coeur du développement économique au Maroc

Rabat, 04 déc. 2012 (MAP) – A l’heure où s’impose la globalisation comme condition sine qua non de l’essor économique mondial, le Maroc se taille, à travers ses grands chantiers structurants, infrastructures et réalisations portuaires, une place incontournable dans le commerce international.
Plusieurs projets structurants ont ainsi été lancés sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, qui accorde un intérêt particulier à ces infrastructures portuaires, de par leur rôle de premier plan dans la promotion des exportations et du tourisme marocain, d’autant plus que le transport maritime assure 98 pc des échanges extérieurs du Maroc, qui dispose d’un littoral de plus de 3.500 Km.

Parmi ces projets de grande envergure, figure le port Tanger-Med qui offre aux investisseurs et opérateurs économiques une plate-forme multimodale performante grâce à son emplacement stratégique sur le Détroit de Gibraltar à la croisée des plus grandes routes maritimes, ses infrastructures de pointe et ses connections routières et autoroutières.

Intégré dans un circuit logistique international, Tanger-Med est destiné à servir les zones franches actuelles et futures et stimulera la compétitivité des entreprises basées au Maroc. Les principales activités portuaires sont octroyées à des opérateurs de renommée mondiale qui, dans le cadre de contrats de concession, investissent dans les superstructures et les équipements du port et fournissent des services de qualité répondant aux normes internationales de sécurité et de s–reté à des co–ts compétitifs.
Doté d’un investissement global qui frôle les 12,3 milliards de dirhams (MMDH), ce projet permet, grâce aux infrastructures d’accompagnement, de faire le lien entre les axes de développement actuels de la ville de Tanger et ceux de Tétouan.

Après l’entrée en service du complexe portuaire Tanger-Med, le Maroc a pu en quelques années réaliser un bond spectaculaire en termes de connectivité maritiime, en passant de la 77ème place mondiale en 2007 à la 17ème en 2012.

La signature sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI des conventions relatives au financement et à la gestion du futur complexe portuaire intégré, industriel, énergétique et commercial Nador West-Med, s’inscrit également dans le cadre de cette politique de réalisation de projets structurants, répondant à une demande portuaire exprimée par les partenaires économiques tant nationaux qu’internationaux.

Le futur complexe portuaire Nador West-Med, qui sera érigé sur une superficie de 850 ha, constituera à terme une méga plate-forme de stockage de produits pétroliers devant approvisionner non seulement le Maroc mais aussi les pays de la région.

D’autres nouveaux projets sont venus renforcer l’infrastructure portuaire marocaine, dont le nouveau terminal de traitement et de stockage vertical des voitures à Casablanca, inauguré en avril par SM le Roi Mohammed VI. Ce terminal devra permettre de faire face et d’accompagner le développement grandissant du trafic des véhicules transitant par le port de Casablanca.

Ce projet s’assigne comme objectif majeur d’améliorer la qualité de service de ce trafic empruntant le port de Casablanca, tant à l’import qu’à l’export, afin de l’adapter aux standards internationaux en termes de sécurité et de sinistralité.

Le secteur poursuit sa dynamique ascendante, à l’image de celle de toute l’économie du Royaume, à travers d’autres réalisations de poids, notamment dans le cadre de la vision portuaire 2030. Cette stratégie promet des ports performants, catalyseurs de la compétitivité de l’économie nationale, moteurs du développement régional du territoire et acteurs incontournables dans le positionnement du Maroc comme plateforme logistique du bassin méditerranéen.

L’élaboration de cette stratégie portuaire a conduit à définir six pôles portuaires, chacun ayant une vocation bien spécifiée. Le pôle de l’Orriental, tourné vers l’Europe et la Méditerranée et notamment le Maghreb, le pôle du Nord-Ouest, et celui de Kénitra-Casablanca qui regroupe notamment les deux ports de Mohammedia et de Casablanca, au sein d’une même conurbation.

Ladite stratégie définit également le pôle Abda-Doukkala (avec Jorf Lasfar et Safi), le pôle du Souss-Tensift avec le complexe portuaire d’Agadir et le pôle des Ports du Sud, regroupant trois unités: Tan-Tan, Laâyoune et Dakhla.

Ces projets et stratégies portuaires, qui démontrent que le Maroc n’épargne aucun effort quant à l’émergence qu’il aspire de réaliser à l’échelle internationale, sont à même de capitaliser sur le positionnement géostratégique du Royaume afin de renforcer son attractivité vis-à-vis des investissements et d’en faire une plateforme de renom dans le commerce international. (MAP)

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