Le Maroc, un pays stable qui montre un bel exemple de développement au monde (Jesse Jackson)

Dakhla, 20 mars 2016 (MAP) – A la faveur des réformes profondes qu’il a entreprises, le Maroc est un pays stable qui montre un bel exemple de développement au monde, a affirmé, samedi à Dakhla, le Révérend Jesse Jackson, leader religieux et des droits civiques américain.
« Grâce au leadership de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a fait preuve de stabilité, de croissance et d’inclusion, dans une région bouleversée par le printemps arabe », a souligné le pasteur américain dans une déclaration à la MAP, à l’occasion de sa participation au 27ème Forum Crans Montana (17-22 mars).
« C’est toujours bien de venir au Maroc, l’un des plus grands carrefours du monde. Ce pays est à la fois africain, arabe et européen », a-t-il dit.
Evoquant sa participation au FCM, qui se tient sous le thème: « L’Afrique et la coopération sud-sud : une meilleure gouvernance pour un développement économique et social durable », le Révérend Jackson a assuré qu' »il y a une cause commune qui attire les gens à se réunir au Maroc ».
« L’Afrique est en train d’avoir une nouvelle image de marque, non seulement celle des crises et de la guerre, mais aussi celle des économies à la croissance la plus rapide du monde », a-t-il souligné.
Cet ancien candidat aux primaires démocrates pour l’élection présidentielle des Etats-Unis dans les années 80 n’a pas manqué de saluer l’élan de développement en cours dans les provinces du Sud du Maroc, et en particulier à Dakhla.
« Dakhla est une fleur qui s’épanouit dans le désert », a-t-il résumé, tout en émettant le vœu de voir la question du Sahara trouver une issue « par le dialogue et la diplomatie ».
« J’espère que les conflits puissent être résolus non pas par la violence mais par la diplomatie. Cette crise doit être résolue et elle peut l’être », a-t-il dit, soulignant que « tout le monde a intérêt à ce que la paix continue à régner dans la région ».
Le Révérend Jesse Jackson a, par ailleurs, dit espérer que les propos du Secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon, lors de sa récente visite dans les camps de Tindouf, soit une « erreur ».
« J’espère que c’était une erreur. Nous avons besoin de l’ONU qu’elle soit une force de réconciliation. Non pas choisir une partie mais de réconcilier les parties », a déclaré cet ancien compagnon de lutte de Martin Luther King.

Bookmark the permalink.

Comments are closed.