Des centaines de milliers de ressortissants syriens fuient l’horreur de la guerre civile et du terrorisme dans leur pays à la recherche d’une terre d’accueil dans l’espoir de vivre dans la dignité et la sécurité.
Des milliers d’entre eux sont parvenus à trouver refuge en Algérie, via ses frontières poreuses, contrairement aux déclarations mensongères des responsables politiques et sécuritaires algériens affirmant qu’elles étaient totalement verrouillées.
Cette forfaiture du régime algérien s’explique tout simplement par l’incapacité des responsables algériens d’assumer leurs responsabilités internationales sur les plans éthique, moral et politique à l’endroit de la tragédie humanitaire qui frappe le peuple syrien de plein fouet ; une tragédie exploitée de manière immonde et ignoble par les dirigeants algériens dans le seul but de déstabiliser son voisin, le Maroc.
Nul ne peut contester, à la date du 12 mai 2017, l’exploitation immorale à laquelle s’adonnent les responsables d’Alger et sa soldatesque dans la la manipulation sadique et sinistre de la détresse des réfugiés syriens et autres pour l’instrumentaliser à des fins bassement politiciennes.
Pour mémoire, en 2014 le nombre de réfugiés Syriens a fortement augmenté au Maroc, tous arrivés d’Algérie de manière illégale, soulevant des interrogations sécuritaires liées au terrorisme. C’est pourquoi, seuls 1400 d’entre eux ont vu leur situation régularisée par les autorités marocaines. Un chiffre incontestable puisque confirmé par le responsable de la communication onusien, Marc Faw.
Quant aux réfugiés maliens, nigériens, libyens, soudanais, tchadiens et autres, le Maroc a régularisé, en 2014, la situation de 16000 d’entre eux sur 27000 demandes reçues lors d’une opération exceptionnelle de régularisation décrétée par le Roi Mohammed VI, une opération reconduite sur instruction du Souverain marocain en 2016.
Poursuivant ses manoeuvres sadiques et barbares, les responsables politiques et militaires algériens ont, une nouvelle fois, exploité, le 17 avril 2017, la détresse extrême d’une cinquantaine de réfugiés syriens ayant fui la guerre en les encerclant, alors qu’ils devaient s’approvisionner en eau, puis les déporter dans des conditions abominables vers la frontière algéro-marocaine.
Ces 56 réfugiés syriens, dont 20 femmes et 20 enfants, vivent à l’heure actuelle dans des conditions atroces, sans aucune assistance humanitaire des autorités algériennes et les organisations humanitaires internationales ne pipent pas un mot sur ce drame humain en raison de leur accointance connue avec le régime algérien.
Comme l’a parfaitement déclaré le Ministre marocain délégué à l’Immigration, Abdelkrim Benatiq, lors d’une rencontre avec des associations et des ONG, l’Algérie doit prendre ses responsabilités et ne pas profiter de la détresse des réfugiés syriens pour créer des problèmes à la frontière algéro-marocaine en tentant d’exposer le Maroc à une vague incontrôlée d’immigration. Le Maroc a déjà régularisé la situation de 5 000 Syriens sur son territoire remplissant ainsi « sa part du contrat », a t’il affirmé tout en exhortant l’Algérie à en faire de même.
J’invite les lecteurs à visionner les images odieuses diffusées, le 24 avril 2017, sur la chaîne de télévision Medit1TV, elles parlent d’elles-mêmes, mais aussi cette vidéo poignante médiatisée, le 12 mai 2017, par le site électronique « 360.ma » sous le titre « Vidéo. « Nous sommes en train de mourir ici. Aidez-nous! » ; un véritable SOS d’enfants syriens bloqués entre le Maroc et l’Algérie par la faute des responsables algériens.
Au fait, que sont devenues ces associations des Droits de l’Homme, médias, ONG’s, femmes et hommes politiques européens qui n’ont de cesse de s’attaquer au Maroc ? Un silence coupable qui explique tout !
Farid Mnebhi.
Calvaire de réfugiés syriens à l’ouest de l’Algérie : Mais où sont passés les défenseurs des Droits de l’Homme ?
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