Les travaux de construction du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Tanger, situé à Gzenaya, arrivent à terme suite à l’excellent travail de plus de 1200 ouvriers rompus à la tâche et ce, depuis septembre 2015, date du lancement du projet par le Roi Mohammed VI.
Ce futur CHU de Tanger, pour lequel près de 2,33 milliards de Dirhams a été investie aura une capacité de plus de 800 lits et sera doté d’importants équipements médicaux de pointe, dont un scanner de très haute qualité importé d’Allemagne ainsi que d’autres appareils du même type, ont déjà été livrés.
Il sera composé d’un pôle Mère-Enfant, d’un pôle Médico-chirurgical, d’un bloc opératoire comportant 15 salles chirurgicales centrales et d’une salle de brûlés graves, des pôles d’excellence (urgences, trauma center), d’un laboratoire central, d’une unité de télémédecine, des services de formation, d’un centre de simulation, et d’autres dépendances administratives et techniques.
Construit sur un terrain de 23 hectares, dont 89 072 m² couverts, il sera destiné à renforcer l’offre de soins dans le Nord du Maroc et allégera la pression qui s’intensifie en ce temps de la COVID-19 sur les hôpitaux de la région.
Ce CHU de troisième génération pourrait être livré avant la fin du mois d’octobre 2020 ce qui permettra de soulager les autres hôpitaux de la région, surtout en ces temps de crise sanitaire de la COVID-19 et également aux Tangéroises et Tangérois de se soigner sans être obliger d’aller au-delà de leur région.
Ainsi, son entrée en service contribuera grandement au développement de l’infrastructure hospitalière dans la région, permettant à faire de celle-ci un pôle d’excellence médicale nationale.
Une bonne nouvelle pour les citoyens du Nord du Maroc, les patients et tous ceux qui ont des proches malades n’auront plus à se déplacer très loin pour se faire soigner ou rendre visite à leurs parents hospitalisés. Une fierté aussi pour le Maroc qui se dote d’un CHU des plus modernes.
Mais ce n’est pas tout, Rabat s’apprête à accueillir son nouveau Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina qui sera le plus grand d’Afrique avec une capacité de 3000 lits et comprenant également un musée sur la médecine, une tour de plusieurs étages (148 m de hauteur), un parc/jardin et un parking.
De quoi faire taire les dirigeants algériens qui, depuis leur indépendance en 1962 et les ressources gazières et pétrolières à disposition, n’ont jamais pu construire un hôpital ou une infirmerie, puisque ceux existant date de l’ère coloniale.
Par contre la Grande Mosquée d’Alger sera inaugurée en grande pompe en novembre 2020, elle qui a englouti près de deux milliards d’Euros, laissant les Algériennes et Algériens dans la misère sanitaire, social et économique.
Farid Mnebhi.