Laâyoune, le 29 septembre 2020 (MAP) – La création d’un cadre illégal et illégitime est une “gesticulation inutile” du “Polisario” et de l’Algérie qui se répète à l’approche de l’examen de la question du Sahara par le Conseil de sécurité de l’ONU, a affirmé le président de l’Alliance du Sahara, de la démocratie et des droits de l’Homme, Hamada Bouihi.
Les différentes composantes de la société civile sahraouie dénoncent vigoureusement la création de ce cadre illégal, illégitime et fantoche et invitent les organisations des droits de l’Homme à l’ignorer, a-t-il déclaré mardi à la MAP.
M. Bouihi, qui a passé une quarantaine d’années dans les camps de Tindouf avant de rallier le Maroc, a souligné que la proposition d’autonomie présentée par le Royaume est une solution qui garantit la dignité et le bien-être des habitants du Sahara et la préservation de leur identité culturelle, ajoutant que cette proposition est la seule et unique issue à ce différend régional.
Il a lancé un appel à la communauté internationale pour exercer des pressions sur le “Polisario” et l’Algérie en vue de contribuer à la recherche d’une solution politique et de compromis à cette question, qui n’est autre que le plan d’autonomie proposé par le Maroc.
M. Bouihi a fait remarquer que la persistance de ce conflit aggrave les souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dans le sud algérien, victimes de toutes sortes de privations et de violations des droits les plus élémentaires.