New York, le 15 octobre 2020 (MAP) – Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu, mercredi, des consultations à huis clos sur la question du Sahara marocain, durant lesquelles les membres du Conseil ont réaffirmé leur plein soutien au processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations-Unies depuis 2007.
Selon des sources diplomatiques bien informées contactées par la MAP, les membres du Conseil de sécurité ont également réitéré leur appui au processus des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du “polisario”, qui a créé un élan positif dans le processus onusien. Ils ont, de même, souligné que la reprise du processus des tables rondes devra se faire sur la base des progrès réalisés par l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst K?hler.
A cette occasion, plusieurs pays ont soutenu l’initiative marocaine d’autonomie, dont le sérieux et la crédibilité ont été consacrés dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis sa présentation en 2007.
Par ailleurs, le calme régnant au Sahara marocain, comme en atteste le Secrétaire général de l’ONU dans son dernier rapport présenté au Conseil de sécurité, a été hautement salué lors de cette réunion, durant laquelle la sous-Secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique, Bintou Keïta, et le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara, Colin Stewart, ont briefé le Conseil.
Durant ces consultations à huis clos, les membres du Conseil de sécurité ont, par ailleurs, exprimé leur grande préoccupation quant aux milliers de violations gravissimes par le polisario du cessez-le-feu, des accords militaires et des résolutions du Conseil de sécurité, telles que répertoriées en détails dans le dernier rapport du Secrétaire général.
Les membres du Conseil se sont aussi félicités du rôle de la Minurso dans la supervision du cessez-le-feu, qui constitue son mandat principal, tel que souligné par le Secrétaire général dans son rapport.
Selon les même sources, plusieurs délégations ont déploré la situation lamentable prévalant dans les camps de Tindouf, en Algérie, où les populations séquestrées subissent les pires exactions et violations de leurs droits par le mouvement armé séparatiste “polisario”, au vu et au su, et avec la connivence des autorités du pays hôte, l’Algérie, qui a illégalement démissionné de ses responsabilités de protection de ces populations, ce que le Secrétaire général de l’ONU et les organes onusiens des droits de l’Homme ont fermement dénoncé dans plusieurs de leurs rapports.
L’adoption de la résolution pour le renouvellement du mandat de la Minurso est prévue le 28 octobre. Dans son rapport au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU a recommandé son renouvellement pour une année.