Voilà quasiment une année jour pour jour que fut crée le Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) par Lhaj Barikalah, ancien cadre du polisario qui oeuvrait comme représentant en Amérique Latine et en Espagne pour ce mouvement séparatiste hébergé et protégé par l’Algérie dans la région de Tindouf.
Braquant les projecteurs sur cet évènement l’année dernière, le portail chilien “El Siete” souligna, en mai 2020, qu’il s’agit là d’un “mouvement alternatif au polisario » et “une force politique autonome”.
La création en exil récemment du “Mouvement Sahraouis pour la paix” (MSP) intervient en “réponse au discrédit et au manque de légitimité dont souffrent les séparatistes du polisario”, ajouta “El Siete” dans un article consacré à la naissance de cette nouvelle organisation dont voici la suite :
Les promoteurs du MSP ont justifié leur initiative par le fait que le +polisario+ “est épuisé et n’a pas la capacité de se renouveler ni la volonté de s’ouvrir aux idées ou aux nouvelles initiatives”, alors même que “toutes les initiatives et les efforts dans ce sens ont fini par se heurter à l’intransigeance et à l’arrogance d’une vieille direction accoutumée à l’autoritarisme et à la non-démocratie”, note le site chilien.
Selon les initiateurs de ce mouvement, “la stagnation persistante et le manque de perspectives quant à la solution du problème” du Sahara, conjugués à “l’exil sans fin, à la crise humanitaire et sociale et à la détérioration des conditions de vie” en plus “des violations des droits de l’homme dont les auteurs continuent de jouir à ce jour d’une impunité absolue (…) ont fini par discréditer et délégitimer le +polisario+”, fait observer le portail.
En plus, “le retranchement de la vieille garde dans les organes du pouvoir et son opposition farouche à toute idée de changement ou de renouvellement intérieur ont été évidents comme en témoignent les résultats du dernier congrès” des séparatistes, souligne “El Siete”, citant le manifeste fondateur du Mouvement Sahraouis pour la Paix.
De même, “le nouveau projet politique est né avec la vocation de représenter les sensibilités et les opinions de secteurs importants et divers de la population sahraouie qui ne s’identifie pas aux positions et aux projets politiques et idéologiques du front polisario”, ajoute le média chilien relayant le manifeste du MSP.
La naissance de ce mouvement est “une expérience sans précédent qui rompt avec l’ancien modèle totalitaire et radical du polisario”, note le site.
Le mouvement se veut “une option politique qui mise sur la voie pacifique et aspire à occuper la place qui lui revient en tant que nouvelle référence politique sur la scène”, se disant animé d’une “volonté ferme et sincère d’exercer des influences positives et de contribuer, par des approches alternatives, à la recherche d’une solution de compromis viable et durable” à la question du Sahara.
Pour le Mouvement Sahraouis pour la paix, “le règlement du conflit (du Sahara) qui, depuis des décennies, hypothèque la paix, l’intégration et le développement des peuples du Maghreb arabe, est une “nécessité historique” dans la mesure où il permettra d’ouvrir une “étape de détente et de prospérité” au profit des peuples de la région, conclut le média chilien.