Libération de deux cyclistes marocains enlevés dernièrement entre le Niger et le Burkina Faso
By Admin
16/05/2023
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Une brillante intervention et une coordination efficace entre les services de sécurité marocains et leurs homologues du Niger et du Burkina Faso ont abouti à la libération de deux cyclistes marocains enlevés dernièrement entre le Niger et le Burkina Faso.
Les deux cyclistes marocains, Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi, enlevés le 1er avril dernier, par des éléments armés au niveau des frontières nigéro-burkinabaises, viennent d’être libérés par leurs ravisseurs, a-t-on appris dimanche de source bien informée.
La libération des deux captifs sains et saufs a été rendue possible grâce à la collaboration entre les autorités de sécurité marocaines et nigériennes, précise la même source. ? l’heure actuelle, les deux citoyens marocains sont dans la capitale du Niger, Niamey, où ils sont en train de passer des examens médicaux pour vérifier leur état de santé avant d’être rapatriés vers le Royaume, indique-t-on.
A titre de rappel, Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi n’ont pas donné de nouvelles depuis leur entrée au Burkina Faso en provenance de la Côte d’Ivoire et avaient précisé qu’ils se dirigeaient vers la frontière avec le Niger.
L’un des deux cyclistes avait publié une vidéo sur sa page Facebook le 29 mars dernier, dans laquelle il déclarait se rendre au Burkina Faso, une région du pays qui est plongée depuis 2015 dans une spirale de violences perpétrées par des groupes armés terroristes affiliés à Al-Qaïda et à « l’?tat islamique (EI) ».
Suite à la disparition des deux cyclistes, l’Association des Cyclistes Touristiques de Souss-Massa avait lancé un appel sur les réseaux sociaux pour signaler leur disparition.
Les cyclistes marocains Abderrahmane Serhani, professeur retraité d’éducation islamique et âgé de 65 ans, et Driss Fatihi, un commerçant de 37 ans, avaient quitté le Maroc le 19 janvier dernier. Ils ont traversé le passage d’El Guerguerate au Sud du Royaume avec leurs deux vélos vers la Mauritanie, et de là vers d’autres pays africains.
Source : D’après un article paru dans menara.ma
