La diplomatie sportive marocaine à l’honneur

«Diplomatie sportive : le Maroc meneur de jeu», c’est le thème dont Radiofrance a débattu récemment dans son émission « Cultures Monde ». A travers cette émission, la radio a couvert d’éloges la diplomatie sportive du Royaume du Maroc devenu « interlocuteur important » dans le football mondial

(Source : 24haubenin.info) L’émission a été animée par Yassine El Yattioui, doctorant en sciences politiques à l’université de Salamanque et secrétaire général du think tank Nej Maroc ; Abderrahim Bourkia, enseignant-chercheur à l’université Hassan 1er et professeur en sociologie du sport à l’Institut des Sciences du Sport de Settat et Amina Azmi, enseignante chercheuse au Laboratoire de Recherche Prospective en Finance et Gestion à l’université Hassan II de Casablanca.

Au-delà de son brillant parcours lors du dernier mondial 2022 au Qatar, le Maroc est aussi devenu un interlocuteur important au sein des institutions régissant le foot mondial, a souligné Radiofrance dans son émission « Cultures Monde ».

Fort de cela, le Royaume de Sa Majesté le Roi Mohammed VI organisera la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 et la Coupe du monde 2030, deux succès diplomatiques, indique la radio française.

Sur son site web, Radiofrance rappelle que sous le titre « Diplomatie sportive : le Maroc meneur de jeu », que le 6 décembre 2022, que dans un stade en banlieue de Doha, entièrement acquis à sa cause, le gardien marocain Yassine Bono arrête un tir au but espagnol. Dans la foulée, son coéquipier Achraf Hakimi transforme le sien et qualifie son pays pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Au-delà du commentateur marocain qui perd sa voix celles de milliers d’autres supporters retentissent dans le monde entier : à Rabat, Casablanca ou Marrakech bien sûr, mais aussi à Bruxelles, Paris, Amman, ou Accra, car cette équipe du Maroc, explique la même source, est celle des citoyens du royaume, mais aussi celle de la diaspora, et par extension celle du monde arabo-musulman et celle de l’Afrique.

Ces succès sur les terrains s’accompagnent d’autres victoires, moins populaires, mais tout aussi politiques, remportées en coulisses par le Maroc dans les instances du football africain et mondial, ajoute l’auteur de cet article. Le commentateur rappelle que le Royaume a récemment été désigné organisateur de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et co-organisateur de la Coupe du Monde 2030 avec l’appui de fédérations africaines dont le patron du foot marocain, Fouzi Lekjaâ a su se rapprocher.

Concernant les footballeurs retraités qui sont devenus des locomotives de l’économie nationale, l’une des invités de l’émission, Amina Azmi explique qu’une fois retraités, les joueurs marocains entament une deuxième carrière d’homme d’affaires lors de leur retour au pays. Ceux-ci deviennent des opérateurs économiques, qui investissent dans des Centres de formation, des cafés, des restaurants ou des exploitations agricoles. Les plus performants d’entre eux, précise-t-elle, sont mêmes soutenus dans leur reconversion par la Fondation Mohammed VI des champions sportifs, « un programme qui témoigne de l’intérêt porté par l’?tat aux footballeurs et autres athlètes » nationaux.

A travers l’émission, Radiofrance a montré non seulement la place privilégiée que le football occupe dans la stratégie diplomatique de SM le Roi Mohammed VI mais aussi comment le Royaume est passé maître dans l’art de faire du sport une tribune pour se faire entendre et respecter sur des sujets de géopolitique.

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