Visite Du président Tebboune en Italie ou les ratés d’une diplomatie mythomane

Dans sa fuite en avant concernant le dossier du Sahara Marocain, le Président algérien a essayé de se faire de l’Italie un allié appuyant ses rêves de voir un sixième état émerger en Afrique du Nord… Mais en vain !
C’est ce qu’on apprend en lisant un article publié dans le 360.ma le 24 juillet 2024, où le journaliste Mohamed Chakir Alaoui souligne cette tendance de la diplomatie algérienne de semer des mensonges à tout vent et à s’inventer des soutiens là il y en a absolument pas.
Rappelant le démenti cinglant du Rwanda en juin 2025, dissociant le président rwandais des déclarations du président algérien, quant à l’appui de Kigali aux thèses séparatistes algériennes concernant le Sahara Marocain, M. Alaoui met en exergue la tentative maladroite de Abdelmajid Tebboune de faire embarquer Georgia Meloni dans ses rêves mythomanes, lors de sa récente visite à Rome, et ce, en se permettant d’utiliser, dans une déclaration devant Mme Mélonie, en plein conférence de presse, un «Nous» englobant Georgia Meloni pour affirmer qu’ils auraient «réaffirmé ensemble» un prétendu «soutien commun» au «peuple sahraoui» et à son «droit inaliénable à l’autodétermination».
Et M. Alaoui de poursuivre : Sauf que la Première ministre italienne, peu réputée pour sa langue de bois, a aussitôt précisé la réalité. Aucun mot sur le Sahara. Dans sa déclaration, elle évoque le Sahel, le Moyen-Orient et la Libye. Point final. Prise la main dans le sac, l’agence de presse officielle APS a dû effacer en urgence une première dépêche triomphaliste sur une «convergence de vues» entre Rome et Alger. Quelques heures plus tard, elle était remplacée par un texte bien plus discret, révélateur du cafouillage.
Cerise sur le gâteau, ajout M. Alaoui, le communiqué conjoint publié côté italien n’a laissé place à aucune ambiguïté. Ni «peuple sahraoui», ni «droit inaliénable», ni «autodétermination». Juste une phrase standard sur une solution «mutuellement acceptable» dans le cadre de l’ONU. Autrement dit, rien qui ne cautionne les allégations algériennes.
Et M. Alaoui de conclure : Faut-il y voir une maladresse, un pari sur l’absence de vérification ou une stratégie assumée? affirmer, tordre la réalité, et espérer que le mensonge s’enracine? Dans tous les cas, la crédibilité du régime s’effrite à chaque nouvel épisode. Comment s’étonner que ses partenaires internationaux prennent ses déclarations avec une prudence croissante?
Souce : Avec le 360.ma