Washington – En excluant le Maroc de la réunion du Forum global pour la lutte contre le terrorisme (GCTF), tenue à Alger du 4 au 6 février, l’Algérie a démontré l’étendue de son engagement à “miner” les priorités sécuritaires chères à la communauté internationale, a souligné le 7 février dernier à la MAP, Joe Grieboski, expert dans les questions sécuritaires concernant la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du nord.
“Cette décision renseigne sur l’engagement diligent de l’Algérie à miner les priorités sécuritaires chères à la communauté internationale”, s’est indigné M. Grieboski tout en saluant les Etats-Unis et la Turquie pour avoir ”condamné vigoureusement” cette décision ”regrettable”, en leur qualité de co-présidents du GCTF.
“C’est, en effet, un signal fort de la part des Etats-Unis et de la Turquie qui reconnaissent ainsi l’importance de l’engagement et de la contribution de chaque pays membre de cette instance internationale dédiée à la lutte contre l’extrémisme religieux et le terrorisme”, a-t-il fait observer.
Les Etats Unis et la Turquie avaient “fermement” condamné, dans un communiqué, la décision du gouvernement algérien d’exclure la délégation marocaine, qui devait participer à la réunion du GCTF dans la capitale algérienne, en soulignant que cette décision “s’inscrit à rebours de l’esprit de cette instance qui est celui de l’ouverture et de l’inclusion”.
Suite à la décision du gouvernement algérien, le Secrétariat du GCTF a retiré son soutien financier et administratif à l’organisation de cette réunion dans la capitale algérienne, rappelle-t-on.