Après le triste événement en 1975, jour où les Musulmans célèbrent la Fête du Sacrifice (Aïd Al Adha), fête religieuse la plus importante avec celle de l’Aïd Al Fitr, sanctionnant la fin du Ramadan, au cours de laquelle 350 000 Marocaines et Marocains ont été séparés par le régime boumedieniste pour être renvoyés vers le Maroc dans des conditions atroces, le temps est venu pour les milliers de subsahariens de goûter à l' »hospitalité » algérienne en matière d’accueil.
Nul ne peut ignorer aujourd’hui que des milliers de migrants subsahariens sont devenus la proie des responsables sécuritaires algériens qui cueillent Nigériens, Maliens, Tchadiens, femmes, enfants et hommes, légalement installés en Algérie, pour les abandonner dans le désert afin qu’ils retournent dans leur pays comme ils sont venus, à savoir à pieds.
Cette cueillette aux subsahariens en Algérie, entamée depuis le 1er décembre 2016, soulève l’indignation à travers le monde, qu’il s’agisse des Organisations des Droits de l’Homme, des médias internationaux ou de toute personne préoccupée par le sort qu’endurent ces subsahariens.
Même les bus et taxis ont eu pour ferme consigne des autorités algériennes de ne pas transporter de migrants subsahariens, alors qu’au même moment elles annonçaient à ces malheureux migrants qu’ils seraient relâchés dans le désert.
Par ailleurs, des centaines de Guinéens ont été durement torturés avant d’être abandonnés, mi-septembre 2017, dans le désert par des policiers algériens et ce, sans eau pour s’abreuver, ni vivres pour s’alimenter et se trouvant dans l’obligation de marcher des centaines de kilomètres pour rallier le Niger, obligeant le Président guinéen, Alpha Condé, à écourter sa visite d’Etat à Moscou pour s’occuper personnellement de ce dossier.
Cette nouvelle vague d’expulsion a interpellé les observateurs, car, selon nombre d’entre eux, elle ne garantit pas le respect de la dignité humaine.
Quant aux autorités algériennes, grandes donneuses de leçons en matière de Droits de l’Homme, elles devraient lire l’Histoire et se rappeler que l’Algérie est aussi un pays d’immigration, et ce n’est pas le Conseiller du Président Bouteflika et ancien Chef de Gouvernement, Ahmed Ouyahia, très critiqué après ses déclarations sur les migrants, qui pourrait le contredire. D’ailleurs, la Ligue des Droits de l’Homme, comme Amnesty International, et des médias, comme des internautes, dénoncent ses propos choquants et racistes.
A signaler que, depuis un peu plus d’une semaine, une intense campagne sur les réseaux sociaux cible les migrants subsahariens présents en Algérie ; des subsahariens transportés jusqu’au Sud algérien, puis parqués dans des conditions inhumaines dans l’intention criminelle de les déporter vers les pays limitrophes. Et si l’inverse venait à se produire ?
Honte aux dirigeants de ce pays de se dire membres de l’Union Africaine.
Farid Mnebhi.
Nul ne peut ignorer aujourd’hui que des milliers de migrants subsahariens sont devenus la proie des responsables sécuritaires algériens qui cueillent Nigériens, Maliens, Tchadiens, femmes, enfants et hommes, légalement installés en Algérie, pour les abandonner dans le désert afin qu’ils retournent dans leur pays comme ils sont venus, à savoir à pieds.
Cette cueillette aux subsahariens en Algérie, entamée depuis le 1er décembre 2016, soulève l’indignation à travers le monde, qu’il s’agisse des Organisations des Droits de l’Homme, des médias internationaux ou de toute personne préoccupée par le sort qu’endurent ces subsahariens.
Même les bus et taxis ont eu pour ferme consigne des autorités algériennes de ne pas transporter de migrants subsahariens, alors qu’au même moment elles annonçaient à ces malheureux migrants qu’ils seraient relâchés dans le désert.
Par ailleurs, des centaines de Guinéens ont été durement torturés avant d’être abandonnés, mi-septembre 2017, dans le désert par des policiers algériens et ce, sans eau pour s’abreuver, ni vivres pour s’alimenter et se trouvant dans l’obligation de marcher des centaines de kilomètres pour rallier le Niger, obligeant le Président guinéen, Alpha Condé, à écourter sa visite d’Etat à Moscou pour s’occuper personnellement de ce dossier.
Cette nouvelle vague d’expulsion a interpellé les observateurs, car, selon nombre d’entre eux, elle ne garantit pas le respect de la dignité humaine.
Quant aux autorités algériennes, grandes donneuses de leçons en matière de Droits de l’Homme, elles devraient lire l’Histoire et se rappeler que l’Algérie est aussi un pays d’immigration, et ce n’est pas le Conseiller du Président Bouteflika et ancien Chef de Gouvernement, Ahmed Ouyahia, très critiqué après ses déclarations sur les migrants, qui pourrait le contredire. D’ailleurs, la Ligue des Droits de l’Homme, comme Amnesty International, et des médias, comme des internautes, dénoncent ses propos choquants et racistes.
A signaler que, depuis un peu plus d’une semaine, une intense campagne sur les réseaux sociaux cible les migrants subsahariens présents en Algérie ; des subsahariens transportés jusqu’au Sud algérien, puis parqués dans des conditions inhumaines dans l’intention criminelle de les déporter vers les pays limitrophes. Et si l’inverse venait à se produire ?
Honte aux dirigeants de ce pays de se dire membres de l’Union Africaine.
Farid Mnebhi.