Provinces du Sud : le niveau des infrastructures de transport sup?rieur ? la moyenne nationale (CESE)

Rabat, 03 janv. 2013 (MAP) – Les investissements massifs de l’Etat ont permis aux provinces du Sud d’atteindre un niveau d’infrastructure de transport «  »supérieur à la moyenne nationale » », selon la note de cadrage du modèle de développement économique et social des provinces du Sud.

La note de cadrage, élaborée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et présentée mercredi devant SM le Roi Mohammed VI, précise que le transport aérien reste, toutefois, «  »largement insuffisant » » et constitue un «  »handicap » » pour la région et son développement.

Le document du CESE dénote que le territoire a également bénéficié d’investissements importants en infrastructures de santé, avec 11,4 lits pour 10.000 habitants contre 9,8 à l’échelle nationale, constatant toutefois que le secteur manque de ressources humaines médicales (4 médecins pour 10.000 habitants, contre 6,1 au niveau national) et de couverture médicale spécialisée, ce qui se répercute sur la qualité des services requis et entraine une dégradation des indicateurs de santé de base.

De même, le secteur de l’aménagement du territoire et de l’habitat a connu un effort massif d’investissement, avec 3 milliards de dirhams entre 2008 et 2011 consacrés à l’habitat, ce qui a permis une large dynamique d’urbanisation, principalement dans les villes le long du littoral, ainsi que la résorption d’une grande partie de l’habitat insalubre (3 villes déclarées dans bidonvilles).

La note de cadrage fait savoir toutefois que plusieurs défis persistent, liés notamment à l’assainissement, à la politique de l’aide pour l’accès au logement et à l’existence de plans d’aménagements des villes qui respectent les spécificités culturelles.

Quant à la politique de l’eau, le diagnostic du CESE souligne que les provinces du sud connaissent une situation de stress hydrique majeure combinée à des ressources en eau très restreintes, ce qui limitte le potentiel agricole à Dakhla et à Guelmim, relevant que la résolution de cette situation rencontre des entraves liées à l’insuffisance du budget dédié à la prospection, au coût élevé de financement des barrages à Guelmim et aux contraintes relatives à l’installation d’une station de dessalement.

La note de cadrage du CESE constitue la première étape dans le processus d’élaboration du nouveau modèle de développement économique et social des provinces du Sud, un modèle qui s’inscrira dans le cadre de la régionalisation avancée, qui traitera en profondeur de l’ensemble des thématiques et qui devra constituer une inflexion majeure conformément aux Hautes Orientations Royales contenues dans le discours du 6 novembre 2012 marquant la commémoration de la Marche Verte.

Bookmark the permalink.

Laisser un commentaire