Le Souverain estime que la Oumma Islamique dispose d’atouts importants (textes fondateurs de l’Islam, richesse des hommes et des femmes musulmans, acquis civilisationnels.. etc.) lui permettant de s’ériger en véritable force de proposition, en puisant dans ses fondamentaux et de ne plus rester spectatrice et de jouer un rôle agissant.
L’OCI dispose des moyens de sécréter cette nouvelle dynamique et de formuler des propositions concrètes afin de traiter, en s’ouvrant aux autres, des problématiques structurelles porteuses en leur sein de germes de violence et de crise. L’Organisation doit être un vecteur de solutions. Sa Majesté suggère que l’OCI s’en saisisse et le Maroc est prêt à s’engager dans ce chantier de réflexion.
Il n’est plus possible de justifier les crises auxquelles font face les Etats musulmans par des facteurs exogènes
Les valeurs islamiques rejettent l’extrémisme, la violence et le terrorisme.
LA CAUSE PALESTINIENNE :
La question palestinienne a toujours été centrale dés de la création de l’Organisation de la Conférence Islamique, le 25 septembre 1969 à Rabat.
La cause palestinienne demeure le sujet focal de l’action de la Oumma Islamique, notamment au regard de l’intransigeance d’Israël, qui persiste dans sa politique de colonisation en déni de la légalité internationale.
SA MAJESTE LE ROI, que Dieu L’assiste, salue la lutte du peuple palestinien et met en exergue les efforts constants déployés par le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, efforts dernièrement couronnés par l’octroi à la Palestine du statut de pays observateur non membre de l’ONU.
Action soutenue pour la consolidation de la maison Palestine et sa concorde. SA MAJESTE LE ROI, que Dieu L’assiste, déclare interagir favorablement et effectivement avec la Déclaration de Rabat, visant la réconciliation entre l’ensemble des factions palestiniennes (accueil au Maroc de la réunion de dialogue inter-palestinien à la mi-janvier 2013, sanctionnée par laditte déclaration).
Rappel de toutes les actions concrètes menées par le Royaume en faveur de la crise palestinienne. Le Maroc, a toujours joint l’acte à la parole (aides humanitaires aux Palestiniens, rôle de Bait Mal Al Qods…).
Soulignement particulier de l’action du Comité Al-Qods, sous la présidence de SA MAJESTE LE ROI, que Dieu L’assiste.
En sa qualité de Président du Comité Al Qods, le Maroc ne ménagera aucun effort afin de prévenir la judaïsation de la Ville Sainte et les agressions contre l’identité Palestinienne.
LA CRISE SYRIENNE :
Le Souverain lance un véritable « cri du cœur » devant la gravité de la crise syrienne, notamment dans sa dimension humanitaire. Devant cette crise catastrophique, il est inconcevable de rester inactif au vu des souffrances quotidiennes du peuple Syrien.
Nécessité s’impose de préserver l’unité du peuple syrien et de parvenir à un arrêt immédiat de la violence en concertation avec les représentants légitimes (rappel de la réunion de Marrakech).
Le Souverain insiste sur le volet humanitaire et rappelle les nombreuses initiatives prises en faveur du peuple syrien (aides médicales et humanitaires – hôpital de campagne marocain au camps de Zaatari ; réunion des Amis du Peuple Syrien à Marrakech en décembre 2012).
LE MALI :
Le Royaume du Maroc avait déjà, en son temps, attiré l’attention sur la précarité de la situation sécuritaire dans la zone sahélo-saharienne et a fait ce qu’il devait faire à divers niveaux ; il a notamment appelé à une prise de conscience qui ne s’est réalisée que dernièrement.
A mettre en valeur : Tombouctou, ville contre laquelle a été menée, au nom de l’Islam, une agression intolérable visant un patrimoine religieux et culturel, ancestral et universel, musulman de surcroît.
Le Mali s’est librement choisi ses valeurs musulmanes depuis des siècles. Elles ne lui ont jamais été imposées.
Fort de sa souveraineté le Mali a saisi les instances Onusiennes qui ont autorisé l’intervention sur le terrain.
SA MAJESTE affirme qu’il s’agit d’un problème global (et non uniquement Malien) qui requiert ainsi une réponse globale. Pour une sortie de crise au Mali, il convient d’apporter une réponse globale qui prenne en compte l’intégrité territoriale de ce pays et intègre les dimensions politique, économique, social et de développement dans ce dossier.