Selon des informations parues sur des sites médiatiques, le nommé Sanda Ould Bouamama, cadre du mouvement terroriste « Ansar Eddine » se serait rendu aux autorités algériennes au niveau de la localité de Bordj Badji Mokhtar, après avoir fui le nord malien, tout en indiquant son intention de revendiquer son extradition vers la Mauritanie pays dont il est originaire.
Cette annonce intervient quelques jours après l’information indiquant que trois éléments du MUJAO se trouveraient sur le territoire algérien, après avoir été pris en charge par les autorités algériennes, il s’agit en l’occurrence de l’émir Wathik, de son vrai nom Abderrahman Gouli, de l’émir Abou Abida, alias Mourabiti Ben Moula, et d’Athman Ag Houdi, un cousin de Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Eddine.
Ainsi, l’Algérie est devenue une terre d’accueil pour les terroristes ayant été chassés du septentrion malien par l’intervention militaire des forces franco-africaine; Ceci démontre les collusions existantes entre les autorités algériennes avec les groupes terroristes évoluant dans cette zone; Il est devenu actuellement apparent pour l’ensemble de la communauté internationale, que l’Algérie est le principal soutien des groupes terroristes à l’origine de l’instabilité au Sahel.
Il a été relevé que les autorités algériennes essaient ces derniers temps de blanchir AQMI, en véhiculant une image d’un groupe qui n’a jamais opéré d’attentats dans les pays sahéliens.
Les autorités algériennes continuent leur jeu trouble en ayant comme seul objectif de faire perdurer l’existence des groupes terroristes au Sahel, en sabotant les efforts militaires tendant à éradiquer la menace terroristes dans cette zone•
Les visées malintentionnées de l’Algérie l’ont propulsé au rang d’?tat voyou de la région. Outre Sanda Bouamama, tout un contingent de trafiquants et terroristes ont trouvé refuge, au sud algérien notamment dans la localité de Bordj Badji Mokhtar, à l’image de Dina Ould Daya et de Mohamed Lamine Sidati, …etc, où ils ont été accueillis par leurs géniteurs, les Services spéciaux algériens, qui ont veillé à prendre soin d’eux, allant jusqu’à assurer des prises en charge dans les hôpitaux militaires algériens, aux terroristes ayant été blessés lors des combats qui les ont opposé aux forces internationales.
Des informations ont indiqué que lors des premières semaines de l’opération française, des ambulances algériennes ont transporté les islamistes blessés, vers les hôpitaux de Bordj Mokhtar et de Reggane (Algérie), qui ont accueilli, le 23.02.2013, un nombre important de blessés. Les deux hôpitaux des villes précitées, ont été investis par des policiers algériens qui ont assiégé ces endroits.