Loulichki appelle à un «engagement sincère»
«Le temps n’est plus aux hésitations, aux tergiversations et aux manoeuvres dilatoires. Le temps n’est plus au déterrement des plans obsolètes, ni à leur déguisement en nouvelles propositions alors que leur approche gagnant-perdant a été décrétée inapplicable», a affirmé l’ambassadeur devant la 4e commission de l’ONU.
«Le temps n’est plus aux interprétations mécaniques et sélectives du principe de l’autodétermination et qui sont aux antipodes de la pratique onusienne. Le temps est désormais à l’action et à la mise en œuvre prompte et fidèle des résolutions du Conseil de sécurité», a-t-il souligné.Il a soutenu que, tout en reconnaissant «l’utilité et le mérite des rencontres informelles» et des activités parallèles qui les accompagnent, le Maroc appelle de ses voeux un retour au cadre formel pour la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité».
«Nous espérons, a-t-il poursuivi, que lorsque l’envoyé personnel décidera cette reprise, la volonté politique des autres parties, qui a manqué jusqu’à présent, sera au rendez-vous et que l’esprit de compromis et le réalisme exigés par le Conseil de sécurité sera enfin admis et assumé par ces mêmes parties pour que les négociations aient un sens et progressent vers l’objectif de paix et de réconciliation voulu par le Maroc et appuyé par l’ensemble de la communauté internationale».
Et de rappeler qu’en «recommandant la négociation, le Conseil a interpellé aussi bien les parties que les Etats voisins et a mis à leur charge des obligations de comportement spécifiques. Le Conseil a aussi fixé les déterminants intangibles de cette négociation à savoir le réalisme, l’esprit de compromis et l’expression des voeux de la population concernée.