D’après l’Association nationale des médias et des éditeurs, Human Rights Watch a failli à sa mission et révélé sa « véritable identité publique suspecte ».
Dans le cadre de ses missions de suivi de la situation des journalistes marocains et de la contribution au débat public, juridique et constitutionnel sérieux autour de la liberté d’opinion et d’expression, l’ANME affirme avoir pris connaissance du rapport publié par l’organisation Human Rights Watch sur le Maroc.
Dans un communiqué, l’association s’est dite surprise du degré d’amateurisme et de confusion avec lequel le rapport a été rédigé, sans parvenir à dégager une nouvelle idée sur la situation des droits des professionnels du secteur de la presse et des médias au Maroc.
Elle a dénoncé le fait que le rapport soit inondé d’accusations gratuites sans preuve aucune et d’atteintes aux institutions nationales marocaines. Selon l’ANME, le document a délibérément dénigré, avec rancune, l’ensemble des réalisations accomplies par le Maroc ces dernières années.
L’ANME a également exprimé son étonnement vis-à-vis de la date de publication du rapport, qui coïncide avec la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône.
« L’organisation Human Rights Watch demeure fidèle à sa démarche de partialité, en porte-à-faux avec les principes de neutralité, d’objectivité et de crédibilité dans la rédaction de rapports thématiques sur les droits de l’Homme à caractère international, rédigés dans les langues vivantes, ce que nous considérons comme une sorte de désinformation et de tromperie de l’opinion publique internationale », ajoute l’association marocaine.
L’ANME se réserve ainsi le droit de suivre toutes les contrevérités contenues dans le rapport, en les battant en brèche par tous les moyens juridiques et cadres de référence en vue de faire prévaloir la vérité, conclut le communiqué.
Source : Medias24 (le 29 /07/2022)