En mai 2015, Brahim Fassi Fihri, Président de l’Institut Amadeus, a rédigé le Rapport « Sahara et Ressources naturelles : ?volutions et développements récents (2013-2015) ».
Compte tenu de l’actualité récente découlant de la situation en Suède, où l’instrumentalisation, par les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, de l’exploitation des ressources naturelles au Sahara a été déterminante dans les prises de positions de la diplomatie et de certains acteurs politiques suédois, l’Institut Amadeus, juge utile de rendre publique la synthèse de ce Rapport.
En effet, cette publication avait alerté, dès début mai 2015, de la mise en place par la diplomatie suédoise d’une cellule, sensée étudier la pertinence de la reconnaissance par la Suède de la pseudo « RASD », mais également de l’activisme grandissants d’ONGs scandinaves, australiennes et néo-zélandaises. Ce document a également présenté les différentes contradictions de l’Ambassadeur suédois Hans Corell, ancien conseiller juridique de l’ONU et auteur de l’Avis juridique en 2002 sur les ressources naturelles au Sahara, qui cherche désormais, à travers son militantisme, à casser les recommandations de son propre Avis. Ce Rapport avait également mis en avant le rôle majeur de Jeremy Corbin, depuis devenu leader du parti travailliste anglais, dans l’instrumentalisation de l’exploitation par le Maroc des ressources naturelles au Sahara.
Cette question, de plus en plus politisée, est appelée à s’imposer comme un nouvel enjeu majeur du dossier du Sahara marocain. En effet, face à l’échec des dernières tentatives, des adversaires de notre intégrité territoriale, de fragiliser la position marocaine – axées notamment sur l’élargissement de la mission de la MINURSO au monitoring du respect des droits de l’Homme et sur le changement du cadre et des paramètres des négociations – force est de constater, que le sujet des ressources naturelles, constitue le nouvel angle d’attaque des différentes sphères proches des thèses séparatistes.
Ce contexte d’adversité, renforcé par l’ampleur de la crise suédoise, doit invariablement pousser le Maroc et les entreprises marocaines qui opèrent dans la région, dont l’OCP est le pilier, à faire évoluer, compte tenu de l’ampleur du phénomène, les argumentaires et les différents éléments de langage, traitant des ressources naturelles au Sahara et bien au-delà.
Source : Brahim Fassi Fihri, Président fondateur de l’Institut Amadeus.