A l’occasion de l’ouverture des travaux de la réunion ministérielle de la TICAD 2024, inaugurés ce samedi, 24 août 2024, à Tokyo, l’Algérie a encore une fois forcé l’intrusion d’éléments séparatistes du polisario, sous couvert de membres de sa délégation officielle, et ce, malgré la position solennelle de Tokyo, exprimée la veille, invalidant toute participation illégitime de l’entité fantoche.
Devant ce nouveau coup de théâtre, le ministre délégué japonais aux Affaires étrangères, Fukazawa Yoichi, présidant la réunion, s’est vu forcé de clarifier à nouveau la situation, en rappelant clairement et solennellement que son pays ne reconnaît pas cette entité fictive et que son intrusion ne change rien à la position du Japon.
« La TICAD est un forum, qui a plus de 30 ans d’histoire et qui a contribué au développement de l’Afrique et aux solutions pour le développement du reste du monde. A travers nos discussions, nous essayons d’avancer de manière constructive. Il existe quelques différends entre le Japon et l’Union africaine. Le Japon ne reconnaît pas des entités (Rasd et Polisario). La présence de ces entités n’aura aucun impact sur la position du Japon », a souligné M. Yoichi en séance inaugurale.
La TICAD étant un forum international d’importance, largement scruté à l’échelle mondiale compte tenu des potentialités économiques dont il regorge, la manoeuvre algéro-polisarienne, qui visait à forcer une reconnaissance factice de l’entité séparatiste, a finalement provoqué un effet inverse, se transformant en un camouflet diplomatique et politique pour le polisario et son mentor algérien.
Au-delà de toute réaction circonstancielle, la manigance algérienne ayant essayé d’embarrasser diplomatiquement le Japon poussera, tôt ou tard, ce pays à en tirer certaines conséquences, sans parler de la prise de conscience, de plus en plus visible chez les partenaires internationaux de l’Afrique et la grande majorité des pays africains eux-mêmes sur le virage mafieux du polisario avec la bénédiction voire l’instigation de l’Algérie.
Source : Rédaction avec Synthèse d’articles de la Presse africaine