Eh oui ! Il fallait s’y attendre qu’une année ou l’autre le discours de la Marche Verte soit prononcé depuis Laayoune, transformant, pour l’occasion, cette ville en point focal du Royaume du Maroc.
Un évènement historique qui s’inscrit en droite ligne avec la politique saharienne des aieux du Roi du Maroc, notamment Feu Sa Majesté Mohammed V qui récupéra Tarfaya et prononça le Discours de M’Hamid El Ghizlanne, puis celle de feu Sa Majesté Hassan II qui récupéra la province de Sidi Ifni, les deux provinces sahariennes et reçu l’acte d’allégeance le 04 mars 1980 à Dakhla.
Pour cette année 2015, le Souverain marocain aurait pris la décision de prononcer le discours de la Marche Verte depuis Laayoune ; une décision, bien qu’elle ne soit pas en confirmée officiellement, a rempli de joie et de bonheur tous les sahraouis marocains.
Au cours de son séjour, le Roi Mohammed VI devrait lancer de nombreux chantiers de développement et procéder à l’inauguration de multiples projets structurants tels la nouvelle gare routière, une des plus grandes d’Afrique, une université de formation pour les métiers des phosphates, un centre hospitalier universitaire, un théâtre, des complexes sportifs et le nouveau siège de l’agence de développement des provinces Sahariennes.
Des projets qui répondent adéquatement à la 2ème tranche développement des provinces sahariennes marocaines définie par le Souverain marocain et qui sera dotée d’une enveloppe de 140 milliards de dirhams ; de quoi rendre bleu de rage les dirigeants du pays voisin de l’Est et blanc son peuple qui n’a rien malgré les recettes mirobolantes des hydrocarbures depuis plus de 50 ans !
Outre Laayoune, le Roi Mohammed VI est également attendu à Dakhla et Guelmim.
Mai le plus important est que le Roi du Maroc annoncera, sans nul doute de grandes décisions et sa venue dans les provinces sahariennes constituera l’évènement par excellence de cette année 2015 et la population prépare le plus chaleureux des accueils à son Souverain.
Une visite, il faut le reconnaître, qui a scié les dirigeants algéro-polsariens et leurs alliés qui ne savent plus où donner de la tête.
Farid Mnebhi.