Rabat : Devant le tribunal permanent militaire des FAR où se poursuit le procès des 24 présumés assassins de Gdeim Izik, ont été exposées, les pièces à conviction, versées au dossier d’instruction de l’affaire.
Devant le juge, le procureur du Roi, les avocats des accusés, les observateurs internationaux, les familles des victimes et les collectifs marocains et étrangers de soutiens aux séparatistes du Polisario, et comme il fut exigé par la défense des présumés coupables, ont été exposées, les pièces à convictions, faisant preuves à charge, au dossier d’instruction de l’affaire.
Ainsi, l’on a montré des sabres, des dagues, des téléphones portables ainsi que des liasses de monnaies en dinars algériens, Euros et Dollars US, trouvés par les services de la police judiciaire, en la possession des accusés au moment de leurs interpellations, après les violences du 8 novembre 2010 à Gdeim Izik.
DES OBSERVATEURS ETRANGERS VERSENT DANS LA PROVOCATION
Les armes du crime, ainsi que les moyens de soutiens logistiques (téléphone portables) et financiers(sommes d’argent en dinars algérien et devises étrangères), offerts aux commettants des tueries de Gdeim Izik, ont ramené sous lumière, l’implication du régime algérien dans cette opération de grande déstabilisation, qu’avaient tenté sans succès, les séparatistes du Polisario, aux provinces du sud, cette année là.
Par ailleurs, des sources sur place, ont indiqué que les 24 accusés, entendus par le juge, ont répétés les mêmes déclarations, des discours politisés, apologisant les thèses séparatistes et qualifiant leurs crimes, d’épopées et de hautes expressions de militantisme, «devant servir de modèle pour tous les activistes du monde».
Les mêmes sources ont rapporté que des observateurs étrangers, ne cachant pas leurs soutiens aux 24 présumés assassins, avaient, en guise de gestes provocateurs, refusé le service de traduction offert par le tribunal, et avaient fait appel à des traducteurs parmi les séparatistes, pour rédiger leurs rapports sur la marche du procès.