Malgré ce qui s’écrit, et se dit, dans certaines sphères, force est de constater que le Maroc est en voie de renforcer sa présence au sein de l’Union Africaine (UA); qu’il n’a réintégré qu’en 2017 après une absence de 33 ans sur la scène politique continentale suite à son départ, en 1984, de la défunte OUA (Organisation de l’Union africaine).

En effet, le Maroc occupe depuis 2021, le poste de Directeur général de la Commission de cette organisation continentale; en la personne de M. Fathallah Sijilmassi, un diplomate chevronné qui fut (entre autres) ambassadeur du Maroc auprès de l’Union Européenne ainsi que de la France. Ajouter à cela que le Maroc est, depuis 2021, membre du Conseil de Paix et de sécurité de l’UA.

Par ailleurs, lors du 38ème sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA (15-16 février 2025) le Maroc a présenté la candidature de Latifa Akherbach pour le poste de la vice-présidence. Cependant malgré sa maîtrise des dossiers de l’organisation ainsi que de sa haute performance, par rapport aux autres candidats lors des présentations devant les chefs d’état, ce fut Selma Malika Haddadi, actuelle ambassadrice de l’Algérie en Ethiopie et habituée des coulisses de l’UA qui l’emporta; suite à un vote, plutôt serré, en 6 tours avec de très faibles écarts de voix entre les deux candidates.

Toutefois, l’élection du djiboutien, Ali Mahamoud Youssef (dont le Pays d’origine reconnaît la Marocanité du Sahara et figure parmi les pays ayant ouvert un consulat au Sahara Marocain) compensa largement l’échec de Mme Akharbach; échec que certains observateurs attribuent à une certaine « diplomatie » de « Valise bourrée de fric » appliquée par une partie adverse).

Source : La Rédaction.